Invasions de drones russes: la Roumanie et la Lettonie en état d’alerte maximale


Principaux renseignements

  • Des fragments de drones russes ont traversé le territoire roumain.
  • Des enquêtes sont en cours en Roumanie et en Lettonie à la suite d’incursions de drones signalées.
  • L’armée de l’air ukrainienne a détruit 15 des 23 drones d’attaque lancés par la Russie au cours de la nuit dernière.

La Roumanie, membre de l’OTAN, partage une frontière de 650 kilomètres avec l’Ukraine et a été confrontée à plusieurs reprises à des fragments de drones russes traversant son territoire. En réponse à ces incursions, les autorités roumaines et lettones, qui soutiennent toutes deux fermement l’Ukraine dans son conflit avec la Russie, mènent des enquêtes.

L’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir abattu 15 des 23 drones d’attaque ainsi qu’un missile aérien guidé lancés par la Russie durant la nuit dernière. Les incidents survenus le long du Danube ont affecté les ports fluviaux ukrainiens fréquemment pris pour cible par les forces russes.

En Lettonie, le président Edgars Rinkevics a confirmé le crash d’un drone militaire russe dans la région orientale du pays, qui faisait autrefois partie de l’Union soviétique. Des enquêtes sont en cours, l’accent étant mis sur la coopération internationale. La multiplication des incidents de ce type le long du flanc oriental de l’OTAN exige une réponse collective.

Soutien international

Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Andrii Sybiha, a souligné l’importance du soutien international face à l’agression de la Russie au-delà des frontières ukrainiennes. Le ministère roumain de la défense a déclaré avoir détecté et suivi un drone qui est ensuite sorti en direction de l’Ukraine. Le pays a fait décoller des avions de chasse pour surveiller l’attaque.

Les habitants des comtés du sud-est de la Roumanie ont été invités à se mettre à l’abri.

Bien que des plans visant à abattre les drones non autorisés soient à l’étude, l’approbation législative n’a pas encore été obtenue. Malgré ces mesures, le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a relativisé la gravité immédiate de la situation et a laissé entendre que les attaques allaient probablement se poursuivre.

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