« Plus de la moitié des entreprises manquent de personnel ayant des compétences en IA »

Plus de la moitié des entreprises estiment qu’il y a un manque de personnel possédant suffisamment de compétences technologiques pour utiliser efficacement de nouvelles applications telles que l’intelligence artificielle (IA). C’est ce qui ressort du rapport Cloud Skills de SoftwareOne, fournisseur de solutions logicielles et cloud.

Contexte : SoftwareOne a mené des entretiens avec 500 décideurs informatiques en Australie, dans le Benelux, en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. Plusieurs résultats en ont émergé.

Les chiffres : 62 % des entreprises déclarent actuellement ne pas disposer de suffisamment de personnel compétent en applications IA. De plus, 41 % rencontrent de grandes difficultés à trouver des personnes ayant des compétences en IA.

  • Les entreprises indiquent qu’elles souhaitent combler ce déficit de toute urgence. Ainsi, 97 % des personnes interrogées souhaitent consacrer plus de temps à l’amélioration des compétences de leur personnel ou à la montée en compétences (« upskilling »).
  • Le manque de compétences liées au cloud a accru la charge de travail de 66 % des répondants. Cela entraîne des conséquences négatives telles que le burn-out et un taux de rotation élevé du personnel.
    • Ainsi, plus d’un quart des managers informatiques dans le monde envisagent de quitter leur emploi. La rétention des talents informatiques reste un défi pour 35 % des entreprises interrogées.

Une bombe à retardement

La solution : Une politique des ressources humaines centrée sur le temps et l’attention.

  • « Les évolutions rapides dans les domaines de l’IA et de l’IA générative offrent des opportunités prometteuses aux entreprises. Mais en termes de talents, les organisations sont sur une bombe à retardement. Sans formation et montée en compétences de leurs employés, elles ne seront pas capables de tirer pleinement parti du potentiel de l’IA », déclare Brian Duffy, PDG de SoftwareOne, en réaction à l’enquête.
  • « En plaçant les gens au centre et en leur montrant comment ces innovations peuvent améliorer leur travail plutôt que de constituer une menace, les organisations peuvent créer une culture d’optimisme où chacun se sent soutenu », estime Duffy.
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