Dans l’actualité : l’usine, initialement annoncée pour 2021 avec un investissement de 200 millions d’euros, avait été retardée en raison de la pandémie de Covid-19.

• La date exacte à laquelle l’usine deviendra opérationnelle n’est pas encore connue, mais le site devrait désormais ouvrir en 2025.
• Ce projet est considéré comme une initiative stratégique de Huawei dans le contexte des restrictions européennes imposées à sa technologie 5G, pour des raisons de sécurité.

Une volte-face française

Zoom sur le site : l’usine sera construite à Brumath, près de Strasbourg (Alsace), et créera 500 emplois.

• Ce projet est d’autant plus remarquable que l’avenir de la technologie 5G de Huawei en Europe est incertain en raison d’importantes préoccupations en matière de cybersécurité.
• La France est le troisième partenaire commercial de la Chine, ce qui joue un rôle clé dans ce développement.
  • En 2020, le gouvernement français a informé les entreprises de télécommunications ayant l’intention d’acheter des équipements 5G à Huawei qu’il ne serait pas possible de renouveler les licences pour ces équipements après leur expiration, ce qui entraînerait une suppression progressive de la présence de Huawei dans les réseaux mobiles.
  • En juillet, la France a annoncé qu’elle avait décidé de renouveler les licences 5G de Huawei dans certaines villes.

Zoom arrière : l’approche européenne à l’égard des géants chinois de la technologie reflète des intérêts géopolitiques et économiques plus larges.

• L’investissement montre l’engagement de la Chine en faveur de l’intégration économique et de l’influence en Europe, malgré les préoccupations croissantes en matière de cybersécurité. Le projet reflète la relation complexe entre les ambitions économiques mondiales et les préoccupations en matière de sécurité nationale.

(JM)