Principaux renseignements
- La Hongrie et la Slovaquie s’opposent au paquet de sanctions de l’UE visant la Russie en raison de leur dépendance à l’égard des ressources énergétiques russes.
- La Hongrie et la Slovaquie affirment que l’élimination des importations d’énergie russe limiterait injustement leur accès à des sources d’énergie abordables.
- Les deux pays exigent des solutions alternatives de la part de la Commission européenne avant de soutenir le paquet de sanctions.
La Hongrie et la Slovaquie sont devenues de fervents opposants au dernier train de sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie. Leur opposition s’explique par leur grande dépendance à l’égard des ressources énergétiques russes, en particulier le gaz naturel et le pétrole, qui sont des éléments cruciaux de leurs stratégies énergétiques nationales.
Les sanctions proposées par l’UE visent à éliminer progressivement les importations d’énergie russe, ce à quoi la Hongrie et la Slovaquie s’opposent avec véhémence. La Hongrie et la Slovaquie s’y opposent avec véhémence, arguant qu’une telle suppression progressive restreindrait injustement leur accès à des sources d’énergie abordables. Les deux pays soulignent la nécessité d’obtenir des solutions alternatives de la part de la Commission européenne avant de pouvoir soutenir le paquet de sanctions.
Sanctions de l’UE et dépendances énergétiques
Le Premier ministre slovaque Robert Fico a explicitement déclaré que son pays ne pouvait pas approuver les sanctions sans qu’une alternative viable ne soit présentée. L’exigence d’une approbation unanime au sein de l’UE souligne encore davantage le poids de l’opposition de la Hongrie et de la Slovaquie. Cette situation met en évidence les dépendances énergétiques et les complexités géopolitiques auxquelles l’Europe est confrontée dans le contexte du conflit entre la Russie et l’Ukraine et de ses répercussions sur les marchés mondiaux de l’énergie.
Paysage énergétique européen et alternatives
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban s’est également joint à l’appel lancé à l’UE pour qu’elle reconsidère l’interdiction des importations d’énergie, soulignant ainsi l’équilibre délicat du paysage énergétique européen.

