Principaux renseignements
- Robert Holzmann, membre du conseil de la Banque centrale européenne (BCE), appelle au maintien des taux d’intérêt actuels en raison de la montée des risques d’inflation.
- Une pause dans les réductions de taux pourrait donner à la BCE le temps d’évaluer la situation économique de manière plus approfondie.
- Des facteurs tels que les droits de douane, les dépenses de défense ou un assouplissement des restrictions allemandes sur la dette souveraine pourraient nécessiter un ajustement à la hausse des taux d’intérêt.
Robert Holzmann, membre du conseil de la Banque centrale européenne (BCE) et gouverneur de la Banque nationale d’Autriche, préconise le maintien des taux d’intérêt actuels en avril en raison de l’escalade des risques d’inflation découlant de facteurs tels que la hausse des tarifs douaniers et l’augmentation des dépenses publiques. C’est ce que rapporte Reuters.
La position de Holzmann s’aligne sur un sentiment croissant au sein de la BCE concernant une pause potentielle dans les réductions de taux le mois prochain, en raison des incertitudes entourant les paysages économiques européen et mondial. La semaine dernière, la BCE a abaissé ses taux pour la sixième fois, mais Holzmann était le seul dissident. Il s’attend à ce que davantage de membres du Conseil des gouverneurs qui ont soutenu la baisse des taux tout en exprimant des inquiétudes s’opposent finalement à de nouvelles réductions lors de la réunion du 17 avril.
Considérations sur les taux d’intérêt
Holzmann estime qu’une pause en avril pourrait permettre à la BCE d’évaluer la situation économique de manière plus approfondie avant de prendre d’autres décisions en matière de taux d’intérêt. Toutefois, il a reconnu que la BCE pourrait recommencer à réduire les taux d’intérêt dès le mois de juin, en fonction de la mise à jour des projections économiques.
Nécessité d’un éventuel ajustement à la hausse des taux d’intérêt
À l’inverse, Holzmann suggère que si des facteurs tels que les droits de douane, l’augmentation des dépenses de défense ou l’assouplissement des restrictions allemandes sur la dette souveraine contribuent à l’inflation, la politique monétaire pourrait nécessiter un ajustement à la hausse des taux d’intérêt.
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