Principaux renseignements
- Heineken a dépassé les attentes en matière de bénéfices pour le premier semestre de l’année.
- La société a connu une forte croissance dans des régions comme l’Afrique et l’Asie.
- Heineken est confrontée à des droits de douane potentiels sur les produits fabriqués au Mexique.
Heineken, le deuxième brasseur mondial, a dépassé les attentes en matière de bénéfices pour le premier semestre de l’année, malgré les difficultés rencontrées en Europe. La société a fait état d’une augmentation de 7,4 pour cent de son bénéfice d’exploitation organique, dépassant les prévisions des analystes qui tablaient sur un gain de 7 pour cent. Des négociations de prix prolongées ont entravé les ventes européennes.
Heineken a enregistré une forte croissance dans des régions comme l’Afrique et l’Asie, qui étaient auparavant à la traîne. Ces évolutions positives, associées à des économies de coûts qui ont compensé les pressions inflationnistes et les fluctuations monétaires défavorables, ont contribué à la progression des bénéfices.
Forte croissance au-delà de l’Europe
Le PDG de Heineken, Dolf van den Brink, a attribué le succès de l’entreprise à sa présence géographique stratégique, qui lui a permis de surmonter les vents contraires macroéconomiques ayant un impact sur les dépenses de consommation. Au deuxième trimestre, la croissance organique du chiffre d’affaires et du volume a atteint 2,1 pour cent et a baissé de 1,2 pour cent, respectivement, dépassant les prévisions des analystes qui tablaient sur une augmentation du chiffre d’affaires de 1,2 pour cent et une baisse du volume de 0,3 pour cent.
Tarifs
Bien qu’elle ait maintenu ses prévisions de croissance des bénéfices pour l’ensemble de l’année (de 4 à 8 pour cent), Heineken a reconnu l’impact croissant des tarifs douaniers américains. Le récent accord entre le président américain Donald Trump et l’Union européenne impose des droits de douane de 15 pour cent sur la plupart des marchandises de l’UE.
Cependant, Heineken reste confronté à des droits de douane potentiels allant jusqu’à 30 pour cent sur les produits fabriqués au Mexique, à moins que le gouvernement mexicain ne négocie un accord avec Washington avant la date limite du 1er août.

