Derrière la hausse des taux d’épargne, il y a l’impôt qui vous guette : quand devez-vous payer des impôts sur les revenus de votre épargne ?

Grâce au resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), les banques nous rémunèrent davantage pour nos efforts d’épargne. Mais le fisc réclame-t-il une part du gâteau ? Cela dépend du type de compte d’épargne et du rendement de votre épargne.

Pourquoi est-ce important ?

De nombreuses banques ont augmenté les taux d'épargne au cours des derniers mois. Elles peuvent se le permettre car elles obtiennent elles-mêmes un rendement plus élevé sur l'argent qu'elles déposent auprès des banques centrales nationales. La dernière augmentation de la BCE signifie qu'elles obtiennent actuellement des taux d'intérêt de 2,5 % sur ces dépôts, contre 0,5 % il y a un an.

Les détails : Il existe deux types de comptes d'épargne : les comptes réglementés et les comptes non réglementés. L'administration fiscale les traite différemment.

Comptes d'épargne réglementés : La quasi-totalité des comptes d'épargne dans notre pays.

  • Toute personne qui épargne sur un tel compte ne paie pas d'impôt sur les 980 premiers euros d'intérêts. Au-delà de ce plafond, vous devez au fisc un précompte mobilier de 15 %. Il s'agit d'un taux avantageux car pour
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