Principaux renseignements
- Hapag-Lloyd donne la priorité à la sécurité et ne reprendra pas ses opérations par le canal de Suez tant qu’elle n’aura pas la certitude qu’une sécurité durable est en place.
- Les attaques des rebelles houthis contre les navires commerciaux en mer Rouge ont soulevé d’importantes préoccupations en matière de sécurité pour la compagnie maritime.
- Si le détournement des navires par l’Afrique augmente les coûts opérationnels, il entraîne également une hausse des taux de fret en raison de la capacité limitée et de l’allongement des trajets.
Hapag-Lloyd, la plus grande compagnie allemande de transport maritime par conteneurs, reste prudente quant à la reprise des opérations via le canal de Suez, malgré l’apaisement récent des tensions au Moyen-Orient. Alors que le Hamas a libéré des otages israéliens et qu’un accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis semble tenir la route, Hapag-Lloyd continuera à surveiller l’évolution de la situation en mer Rouge avant de renvoyer des navires dans la région, rapporte Reuters.
La décision de la compagnie découle de préoccupations en matière de sécurité à la suite des attaques menées par les rebelles houthis contre des navires commerciaux en mer Rouge à la fin de l’année dernière. Les rebelles ont prétendu que leurs actions s’inscrivaient dans le cadre de la solidarité avec le Hamas.
Sécurité durable comme condition de retour
Hapag-Lloyd a souligné à plusieurs reprises qu’un retour au canal de Suez dépendait de la garantie d’une sécurité durable pour la route maritime cruciale reliant l’Asie et l’Europe. Le détournement actuel autour de la pointe sud de l’Afrique augmente les coûts opérationnels, mais la capacité limitée due à l’allongement des trajets et à l’augmentation des besoins des navires a également fait grimper les taux de fret.
Sur son site web, Hapag-Lloyd reconnaît l’incertitude qui entoure la situation du canal de Suez et aide activement ses clients à trouver des solutions de rechange pour le transport maritime. (jv)
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