L’autre guerre du pétrole qui nous attend en 2024 : l’Arabie saoudite pourrait booster sa production pour noyer toute concurrence naissante

Face à l’élan pétrolifère des États-Unis et de quelques autres pays, l’Arabie saoudite craint pour son rôle de grand producteur de brut incontournable. Le royaume pourrait lancer une guerre du pétrole et décider d’ouvrir les vannes, afin de noyer la concurrence sous du pétrole à bas prix et décourager les investissements.

Pourquoi est-ce important ?

Les prix du pétrole sont à la baisse, et la tendance devrait se poursuivre en 2024. Les causes en sont multiples, et la croissance des énergies vertes n'aura somme toute qu'un effet marginal. C'est plutôt du côté d'une demande incertaine qu'il faut chercher la réponse, mais aussi de nouveaux producteurs qui pèsent de plus en plus. Un dernier point auquel les géants actuels du pétrole cherchent une riposte. Une guerre commerciale dans laquelle certaines tactiques pourraient bien nous surprendre.

La guerre du pétrole à bas prix

Les prévisions pour 2024 : vers une guerre commerciale pour le pétrole entre Riyad et Washington ?

  • C'est l'un des facteurs de la baisse actuelle du pétrole et de ses fort probables prolongations. De nouveaux pays producteurs entrent en scène, et ne suivent pas les recommandations de l'OPEP. On peut citer le Brésil, qui vient d'accepter d'entrer dans l'OPEP+ mais sur la pointe des pieds. Ainsi que le Guyana, pays à la plus forte croissance au mo
Cet article est uniquement disponible pour nos abonnés Premium
Accédez à trois articles gratuits par mois !
Business AM est le média belge qui vulgarise l’économie. Rejoignez notre communauté de plusieurs millions de lecteurs chaque mois.
Oui, je veux avoir accès à 3 articles Premium
Vous préférez vous abonner tout de suite ? Cliquez ici
Déjà abonné? Connectez-vous et recevez l’accès à tous nos articles Premium.
Plus d'articles Premium
Plus