Groen doit chercher un nouveau président après le départ de Bart Dhondt : qui pourra sauver le parti ?

Bart Dhondt a décidé ce week-end, après moins d’un an, de quitter son poste de président du parti Groen. En interne et dans les médias, les critiques se multipliaient quant à son manque de visibilité, ce qui est ironique puisqu’il avait indiqué lors de son élection vouloir donner plus de visibilité au parti. Son départ oblige Groen à organiser une nouvelle élection présidentielle, même si l’on ne sait pas encore qui se présentera.


Principaux renseignements

  • Groen doit chercher un nouveau président après le départ inattendu de Bart Dhondt le week-end dernier.
  • Depuis le départ de Petra De Sutter, le parti est à la recherche d’un nouveau leader, mais cette recherche est pour l’instant infructueuse.
  • Il faut attendre les premiers noms qui se présenteront aux prochaines élections présidentielles.

C’est un message honnête, mais douloureux, que Bart Dhondt a envoyé au monde entier via les réseaux sociaux : « Parfois, prendre du recul est la meilleure chose que l’on puisse faire pour son parti. » Cela met fin de manière abrupte à une présidence qui semblait encore dans les starting-blocks. La direction du parti doit désormais organiser des élections anticipées.

La raison principale de ce départ est aussi claire que douloureuse : les électeurs ne connaissaient pas Bart Dhondt. Selon lui, un cercle vicieux s’est créé, les questions de la presse sur son manque de visibilité « prenant une ampleur démesurée ». Son message de fond aurait ainsi été noyé dans la masse.

Le mouvement vert en crise

Le départ de Dhondt intervient à un moment où le mouvement vert en Belgique traverse une période difficile. Le parti semble avoir perdu ses repères depuis que sa figure de proue, Petra De Sutter, a troqué la politique nationale contre le poste de rectrice à l’université de Gand. Lors de son entrée en fonction, Dhondt avait promis une « stratégie de figures de proue » ambitieuse visant à lancer de nouveaux visages, mais cette stratégie n’a jamais vu le jour.

Le malaise ne se limite d’ailleurs pas à la Flandre. Il y a à peine un mois, la direction du parti francophone Ecolo, parti frère du Groen, a également implosé. Les présidents étaient en désaccord sur la voie à suivre.

Successeur

Maintenant que le poste de président est vacant, les rumeurs vont bon train. Qui osera relever le défi de sortir Groen de l’ornière ? Bien qu’il n’y ait pas encore de candidats officiels, la section jeunesse fait déjà entendre sa voix.

Liv Onkelinx et Daan Reydams, coprésidents de Jong Groen, ne cachent pas leurs préférences. Ils plaident explicitement en faveur du rajeunissement et de l’authenticité. « Nous voulons avant tout quelqu’un qui inspire l’espoir », déclarent-ils en chœur dans Het Nieuwsblad. Les présidents de la section jeunesse voient la solution dans un candidat qui comprend le monde dans lequel vit la nouvelle génération et qui opte pour un profil « ouvertement vert et de gauche ».

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