Mieke Schauvliege, chef de groupe de Groen au Parlement flamand et au conseil municipal d’Aalter, a déposé une plainte contre le bourgmestre d’Aalter, Pieter De Crem (cd&v). Elle a agi à la suite du rapport Pano, qui révèle que les non-Belges doivent attendre bien plus longtemps que la loi ne le permet pour s’enregistrer dans la municipalité.
Principaux renseignements
- Le reportage de Pano sur la discrimination à Aalter a fait grand bruit.
- L’émission de la VRT a montré que les non-Belges doivent attendre beaucoup plus longtemps que la loi ne le permet pour s’inscrire dans la commune.
- Mieke Schauvliege, présidente de Groen au Parlement flamand et au conseil municipal d’Aalter, a donc déposé une plainte contre le bourgmestre Pieter De Crem (cd&v).
Mercredi soir, le reportage de Pano sur la discrimination à Aalter a fait grand bruit. L’émission de la VRT a montré que les non-Belges doivent attendre beaucoup plus longtemps que la loi ne le permet pour s’inscrire dans la commune. « Lorsque des personnes d’origine étrangère veulent s’inscrire à Aalter, elles n’obtiennent souvent pas de certificat d’inscription », a déclaré une source anonyme à Pano et De Morgen.
Enquête disciplinaire
La présidente du parti Groen au Parlement flamand et au conseil municipal d’Aalter, Mieke Schauvliege, a donc déposé une plainte contre le bourgmestre Pieter De Crem (cd&v). « Un bourgmestre qui viole la loi de manière aussi flagrante et qui discrimine les citoyens ne peut pas continuer à exercer ses fonctions de bourgmestre », a déclaré Mieke Schauvliege dans De Ochtend sur Radio 1.
Elle a demandé à la ministre de l’intérieur Hilde Crevits (cd&v) de lancer une enquête disciplinaire contre De Crem. « Si vous vous appelez Peters ou Janssen, vous êtes servi en douceur. Si vous avez un autre nom de famille, il vous faut des mois pour obtenir ces droits », a répondu Schauvliege.
« Il n’y a absolument aucune politique d’intimidation »
« Il ne s’agit absolument pas d’une politique d’intimidation, mais d’une bonne politique », répond De Crem. « Nous ne voulons pas que les gens se retrouvent dans des logements qui ne sont pas adaptés. Je protège les gens contre les bidonvilles. J’applique la loi, et c’est mon devoir en tant que maire. Que le contrôle des logements concerne presque toujours des personnes dont le nom est d’origine étrangère? Ce n’est pas vrai. Les règles sont les mêmes, pour les Belges et les non-Belges. Rien ne se passe ici en dehors du cadre légal », affirme De Crem.
Le SPF Affaires intérieures révèle que depuis la fin de l’année 2023, il a reçu 110 plaintes concernant la domiciliation à Aalter. 90 pour cent de ces plaintes émanent de personnes de nationalité européenne.
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