Goldman Sachs prévoit que le S&P 500 atteindra 7 600 d’ici à 2026 grâce à l’IA


Principaux renseignements

  • Goldman Sachs prévoit une montée en flèche du S&P 500 jusqu’à 7 600 d’ici 2026, sous l’impulsion du pouvoir de transformation de l’intelligence artificielle.
  • Six grandes entreprises technologiques devraient contribuer de manière significative à la croissance des bénéfices grâce à l’adoption de l’IA dans leur secteur.
  • Si les grandes entreprises technologiques mèneront la charge, Goldman Sachs prévoit des avantages plus larges pour d’autres composantes du S&P 500 à mesure que la croissance économique s’accélère et que les pressions liées aux tarifs douaniers s’atténuent.

Goldman Sachs prévoit une vigueur continue du marché boursier pour l’année à venir. Ben Snider, stratège en chef pour les actions américaines, a fixé un objectif de 7 600 pour le S&P 500 d’ici 2026, ce qui représente une augmentation de plus de 10 pour cent par rapport à son niveau actuel.

Une croissance tirée par l’IA

Snider attribue ces perspectives positives à l’impact transformateur de l’intelligence artificielle (IA). Il prévoit que l’adoption de l’IA stimulera considérablement les bénéfices des entreprises au sein du S&P 500, entraînant une hausse prévue de 12 pour cent du bénéfice par action d’ici à 2026, pour atteindre 305 dollars. Il note qu’une grande partie de cette croissance sera tirée par six entreprises technologiques de premier plan : Nvidia, Apple, Microsoft, Alphabet, Broadcom et Meta Platforms. Ces géants devraient contribuer à hauteur d’environ 46 pour cent à l’augmentation globale des bénéfices par action du S&P 500, raconte CNBC.

L’influence de l’IA est déjà évidente dans les performances du marché. Le S&P 500 a atteint des sommets en 2025, clôturant jeudi à 6 901, ce qui représente un gain de 17,3 pour cent depuis le début de l’année, dividendes réinvestis non compris. La technologie, le secteur le plus important en termes de capitalisation boursière, a connu une croissance remarquable de 26 pour cent cette année.

Risques potentiels

Si les grandes entreprises technologiques devraient mener la charge, Snider souligne que les sociétés n’appartenant pas à ce groupe en bénéficieront également. Il s’attend à ce que l’accélération de la croissance économique et la diminution des pressions sur les marges liées aux tarifs douaniers contribuent à une augmentation de la croissance des bénéfices pour les 493 autres sociétés du S&P 500.

L’optimisme de Snider est partagé par d’autres stratèges. Tom Lee, de Fundstrat, prévoit que le S&P 500 atteindra 7 700 d’ici 2026, tandis que John Stoltzfus, d’Oppenheimer, prévoit un bond à 8 100.

Toutefois, des risques potentiels subsistent. La récente décision de la Réserve fédérale d’abaisser son taux d’intérêt au jour le jour, associée aux signaux d’un ralentissement du rythme de l’assouplissement politique à venir, souligne la nécessité de faire preuve de prudence. Snider suggère de surveiller de près les marges bénéficiaires en 2026, en particulier compte tenu des débats en cours sur la durabilité des marges exceptionnelles des grandes entreprises américaines et de l’intensification de la concurrence de l’IA dans ce secteur. (uv)

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