Goldman Sachs prévient que le prochain président américain sera confronté à des options limitées pour stimuler l’offre de pétrole

Dans sa dernière note à la clientèle, Goldman Sachs prévient que le vainqueur de l’élection présidentielle américaine, quel qu’il soit, ne disposera que d’outils limités pour accroître de manière significative l’offre nationale de pétrole l’année prochaine.

Selon l’analyse de la banque, les stocks de la réserve stratégique de pétrole sont faibles et l’assouplissement de la réglementation pourrait n’entraîner qu’une augmentation modeste de l’offre de pétrole à long terme aux États-Unis. Le prochain président ne disposera donc que d’options limitées pour avoir un impact significatif sur le marché pétrolier national.

Malgré l’incertitude entourant l’élection présidentielle, les prix du pétrole ont légèrement augmenté à la suite de la publication de données économiques américaines qui ont dépassé les estimations des analystes. Le contrat à terme sur le pétrole Brent pour septembre se négocie autour de 82 dollars le baril, tandis que le contrat à terme sur le pétrole West Texas Intermediate pour septembre se négocie autour de 78 dollars.

Goldman Sachs prévoit les prix du pétrole en 2025

Dans ses prévisions, Goldman Sachs s’attend à ce que les prix du Brent se situent entre 75 et 90 dollars en 2025, dans l’hypothèse d’une croissance tendancielle du produit intérieur brut (PIB) et d’une demande de pétrole stable, ainsi que d’un équilibrage du marché par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses affiliés.

Malgré l’incertitude qui entoure la politique commerciale, Goldman Sachs note qu’il est peu probable que des droits de douane soient imposés sur les importations de brut des États-Unis. Toutefois, si les États-Unis imposaient un tarif général de 10 % sur les importations de marchandises, les prix du pétrole pourraient subir une baisse allant jusqu’à 11 dollars par baril l’année prochaine.

Analyse de scénario : Report des baisses de taux d’intérêt

Dans un scénario où la Réserve fédérale retarde les réductions de taux d’intérêt au-delà de 2025 en raison de taux d’inflation de base plus élevés, les prix du pétrole pourraient être affectés de 19 dollars. Dans ce scénario, les prix du Brent devraient tomber à 62 dollars au quatrième trimestre de 2025, contre une prévision actuelle de 81 dollars.

En conclusion, l’analyse de Goldman Sachs met en évidence les options limitées dont disposera le prochain président américain pour stimuler l’offre de pétrole l’année prochaine. Les prévisions de la banque suggèrent que les prix du pétrole seront influencés par divers facteurs, notamment la politique commerciale et les décisions en matière de taux d’intérêt.

Principales conclusions

– Goldman Sachs prévient que le prochain président américain disposera d’outils limités pour stimuler l’offre nationale de pétrole.
– Les stocks de la réserve stratégique de pétrole sont faibles, ce qui rend l’assouplissement réglementaire modestement efficace.
– Les prix du pétrole peuvent augmenter ou diminuer en fonction de divers facteurs, notamment la politique commerciale et les décisions en matière de taux d’intérêt.

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