Principaux renseignements
- Les grandes banques américaines ont profité de la récente volatilité des marchés.
- Goldman Sachs et Bank of America ont dépassé les attentes en matière de bénéfices grâce à une forte activité commerciale.
- Les performances de Morgan Stanley ont été entravées par l’augmentation des coûts et des provisions pour prêts.
La récente volatilité des marchés boursiers s’est avérée être une aubaine pour les grandes banques américaines. Goldman Sachs et Bank of America ont dépassé les attentes avec des résultats solides au deuxième trimestre, tandis que les performances de Morgan Stanley ont été tempérées par des coûts élevés et des provisions pour créances douteuses.
Ces institutions financières ont bénéficié de l’évolution rapide du sentiment des investisseurs déclenchée par les politiques commerciales des États-Unis. La division « trading » de Goldman Sachs, qui est depuis longtemps un moteur de profit important, a réalisé son meilleur trimestre dans l’histoire de Wall Street. Goldman Sachs et Bank of America ont vu le cours de leurs actions augmenter à la suite de la publication de leurs résultats, tandis que le cours de Morgan Stanley a légèrement baissé.
Fortes performances
Goldman Sachs a enregistré un bénéfice net de 3,72 milliards de dollars (environ 3,46 milliards d’euros), soit 10,91 dollars (environ 10,15 euros) par action, en hausse de 20 pour cent sur un an. Le chiffre d’affaires total a augmenté de 15 pour cent, atteignant 14,6 milliards de dollars (environ 13,58 milliards d’euros). La banque attribue ces solides résultats à une activité soutenue dans la banque d’investissement, au négoce sur l’ensemble des classes d’actifs (taux d’intérêt, matières premières, devises) ainsi qu’au trading d’actions.
Bank of America a également profité de la volatilité accrue des marchés, avec des revenus de trading supérieurs aux attentes. Le bénéfice net a légèrement augmenté pour atteindre 7,1 milliards de dollars (environ 6,6 milliards d’euros), avec un chiffre d’affaires total de 26,5 milliards de dollars (environ 24,6 milliards d’euros). Le PDG, Brian Moynihan, a souligné un quatrième trimestre consécutif de croissance du revenu net d’intérêts, une progression continue des dépôts et une expansion de l’activité de prêt.
Défis à venir
Alors que les activités de Morgan Stanley dans le domaine du négoce d’actions ont enregistré de bonnes performances, la banque a dû faire face à des dépenses plus élevées liées aux provisions pour pertes sur prêts, en raison d’une augmentation de son portefeuille de prêts aux entreprises et de perspectives économiques un peu moins optimistes. Malgré les résultats positifs de Goldman Sachs, Bank of America, JPMorgan et Citigroup au cours des deux premiers trimestres, les investisseurs évaluent maintenant l’impact potentiel du ralentissement de l’économie américaine sur le secteur bancaire. Wells Fargo, qui met davantage l’accent sur les activités bancaires traditionnelles telles que les dépôts et les prêts, est restée à la traîne par rapport à ses homologues.
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