Principaux renseignements
- Selon Goldman Sachs, l’application de l’IA entraînera une croissance économique considérable, pouvant atteindre 4 400 milliards de dollars (environ 3 800 milliards d’euros).
- Les marchés émergents afficheront de meilleurs résultats que les autres régions.
- Les actions mondiales généreront un rendement à long terme élevé de 7,7 pour cent par an.
Dans ses perspectives à dix ans, Goldman Sachs considère l’intelligence artificielle (IA) et les marchés émergents comme les principaux moteurs de croissance. Le rapport complète les prévisions économiques et se concentre sur les tendances structurelles telles que la croissance nominale, la rentabilité, les valorisations initiales et les environnements politiques.
Historiquement, la faiblesse du dollar coïncide avec une surperformance des marchés non américains, ce qui offre des opportunités supplémentaires pour les portefeuilles diversifiés à l’échelle mondiale.
De solides rendements à long terme
Malgré les rumeurs d’une « bulle IA », les analystes de Goldman Sachs prévoient de solides rendements à long terme pour les actions mondiales, avec une croissance annuelle de 7,7 pour cent. Bien que les valorisations soient actuellement environ 19 fois supérieures aux bénéfices attendus, elles devraient légèrement baisser au cours de la décennie. La croissance des bénéfices, tirée par la croissance nominale, la rentabilité et les distributions aux actionnaires, soutiendra cette performance.
Le rapport souligne les avantages économiques généralisés de l’IA, que McKinsey estime à 4 400 milliards de dollars (environ 3 800 milliards d’euros).
Marchés émergents
Les marchés émergents devraient surperformer les autres régions, y compris les États-Unis. Hors Japon, l’Asie devrait enregistrer une croissance de 10,3 pour cent, grâce à la fois aux bénéfices par action et aux rendements des dividendes.
L’Inde devrait connaître la plus forte croissance, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 13 pour cent, grâce à des fondamentaux économiques solides et à des avantages démographiques. Taïwan et la Corée du Sud, qui affichent toutes deux un TCAC de 10 pour cent, devraient connaître une croissance des bénéfices soutenue par les dépenses d’investissement dans l’IA, la réforme de l’actionnariat et des secteurs stratégiques tels que la défense, l’énergie nucléaire et la construction navale. Le potentiel de croissance de 12 pour cent de la Chine au cours des trois prochaines années est attribué aux investissements et à l’adoption de l’IA, à une part de marché mondiale en expansion et aux efforts visant à réduire la surcapacité et à améliorer les marges. (fc)
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