Le MR a également organisé des élections pour la présidence. L’actuel président, Georges-Louis Bouchez, s’avère être le seul candidat. Il continue donc à diriger le parti pour un certain temps encore.

Dans l’actualité : Bouchez n’a pas de concurrents et poursuit son règne solitaire.

• Bouchez est le seul candidat aux élections présidentielles. Il y aura toutefois un vote formel, dont le résultat sera annoncé le 15 juillet. Au cours des cinq dernières années, le dominant Bouchez a souvent été sous pression pour quitter son poste, mais après la victoire électorale du 9 juin, son approche s’est révélée être la bonne.
• Bouchez a tracé une ligne de droite explicite, devenant même plus à droite que la N-VA et l’Open Vld sur le plan économique. Il a également adopté des positions de droite sur le plan culturel, ce qui a souvent opposé le MR aux partis plus à gauche, comme dans le débat sur le voile.
• Le cri « En Wallonie, il y a cinquante nuances de gauche, et nous » a été bénéfique pour le MR. Grâce à la victoire électorale, Bouchez est en bonne voie pour faire entrer son parti dans quatre gouvernements : le wallon, le bruxellois, le fédéral et le gouvernement de la Communauté française.
• Le parti avait déjà accordé à Bouchez une année supplémentaire en tant que président en novembre 2023, mais il préférait un mandat plus solide. C’est pourquoi Bouchez a organisé des élections présidentielles. Ce pari s’avère payant, car il renforce ainsi sa position.
• Et son ambition est claire : « Je veux que nous maintenions le cap du changement pour les cinq prochaines années, que nous gouvernions plus et mieux, mais aussi que nous structurions notre parti politique de manière à ce qu’il soit fermement ancré en tant que mouvement populaire en Wallonie et à Bruxelles », déclare Georges-Louis Bouchez.