Si le gaz russe ne fait pas (encore) l’objet de sanctions européennes, quasiment tous les pays du bloc tentent, depuis un an, de s’en défaire. Il faut dire que certains n’ont pas eu le choix, vu que Moscou a décidé de fermer le robinet elle-même. L’Autriche n’en fait pas partie… et ça ne semble pas la déranger.
Bruxelles gronde un pays de l’UE qui ne se défait pas de sa dépendance au gaz russe : « Le meilleur client de Poutine »
Pourquoi est-ce important ?
Le début de la guerre en Ukraine et les sanctions et contre-sanctions qui ont suivi entre l'UE et la Russie ont mis en lumière la nette dépendance de certains pays européens au gaz russe. Une dépendance si forte que, pour l'instant, il n'y a toujours pas eu de sanction officielle sur le produit. Chaque pays est toutefois encouragé à réduire sa dépendance au gaz russe, afin de ne plus être à la merci du Kremlin.Dans l'actu : la Commission réprimande l'Autriche.
- Ce mercredi, la Commission européenne a fait savoir à l'Autriche qu'elle n'en faisait pas suffisamment pour réduire sa dépendance au gaz russe.
- Le pays d'Europe centrale continue de recevoir de grandes quantités de gaz russe chaque semaine.
Vienne n'est pas pressée
Les chiffres : quasi un statu quo depuis février 2022.
- Avant le début de la guerre en Ukraine, 80% du gaz que l'Autriche importait venait de Russie.
Cet article est uniquement disponible pour nos abonnés Premium
Accédez à trois articles gratuits par mois !
Business AM est le média belge qui vulgarise l’économie. Rejoignez notre communauté de plusieurs millions de lecteurs chaque mois.
Oui, je veux avoir accès à 3 articles Premium
Vous préférez vous abonner tout de suite ? Cliquez ici
Déjà abonné? Connectez-vous et recevez l’accès à tous nos articles Premium.
