Principaux renseignements
- Le facilitateur bruxellois Yvan Verougstraete a présenté une note énumérant dix priorités qui devraient satisfaire toutes les parties impliquées dans la formation du gouvernement.
- Groen, Vooruit et le PS réagissent avec un optimisme prudent, mais le chef de file de l’Open Vld, Frédéric De Gucht, n’est pas impressionné par cette note.
- Les difficultés à former un gouvernement bruxellois persistent en raison de l’insistance de l’Open Vld à impliquer la N-VA et de la résistance du PS à l’égard de ce parti.
La proposition du facilitateur Yvan Verougstraete pour le budget bruxellois se lit comme un menu avec de multiples options, visant à apaiser toutes les parties impliquées. Alors que Groen et Vooruit ont exprimé un optimisme prudent, le PS prend le document de dix-sept pages au sérieux et entame une analyse interne.
Open Vld et N-VA
Frédéric De Gucht, de l’Open Vld, s’est interrogé sur l’importance de cette proposition. Selon lui, seule la note du futur formateur compte. Il a insisté sur le besoin de transparence et a exhorté toutes les parties à discuter ouvertement à la fois du contenu et des implications budgétaires.
NL: Er is slechts één nota die telt: de toekomstige formateursnota. Wij zijn, zoals aangekondigd, al lang bereid om naast de inhoud ook de begrotingstabel en het traject te bespreken. Tijd dat iedereen zijn kaarten op tafel legt: hoe ernstig neemt men de budgettaire oefening?…
— Frederic De Gucht (@FredericDeGucht) August 25, 2025
Par ailleurs, Mathias Vanden Borre, membre de la N-VA, a déclaré que tant que le PS ne reconnaîtrait pas et ne respecterait pas la majorité flamande, la formation d’un gouvernement bruxellois resterait fondamentalement bloquée. Tout en reconnaissant que la proposition de Verougstraete est un point de départ, Vanden Borre a souligné que le respect de la majorité flamande est essentiel pour sortir de l’impasse.
Multilinguisme à Bruxelles
La proposition de Verougstraete présente un budget équilibré comme une exigence fondamentale, avertissant que sans un changement de cap, l’existence même de la région pourrait être mise en péril. Dix priorités sont présentées, englobant des domaines tels que la propreté, la sécurité, le logement, la mobilité, le développement économique et la durabilité. Notamment, il semble y avoir un consensus croissant sur l’achèvement de la seule section sud de la ligne 3 du métro, jusqu’à la gare du Nord.
La proposition comprend également un point sur le « renforcement du multilinguisme à Bruxelles », qui vise à accroître la présence du néerlandais dans les services publics et les hôpitaux. Cet élément est considéré par certains comme une tentative délibérée d’attirer les partis libéraux, tandis que d’autres estiment qu’il y a déjà eu des propositions plus libérales par le passé.
Malgré des opinions divergentes sur les détails, l’approche ouverte et à l’écoute de Verougstraete suscite davantage de confiance que les efforts précédents menés par le président du MR, Georges-Louis Bouchez.
Impasse persiste
Cependant, le défi fondamental de la formation d’un gouvernement bruxellois n’est toujours pas résolu. L’Open Vld insiste pour inclure la N-VA dans toute coalition, tandis que le PS s’oppose à un tel arrangement. Verougstraete espère mettre en place un gouvernement d’ici le 15 septembre, mais il n’a pas encore abordé cette impasse cruciale.
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