Principaux renseignements
- X a refusé des demandes de données françaises dans le cadre d’une enquête sur la manipulation d’algorithmes.
- L’enquête se concentre sur la manipulation potentielle d’algorithmes et l’extraction non autorisée de données.
- Le média social d’Elon Musk nie toutes les allégations, qualifiant l’enquête de « politiquement motivée ».
La plateforme d’Elon Musk, X, anciennement connue sous le nom de Twitter, a réfuté les allégations des autorités françaises concernant la manipulation d’algorithmes et l’extraction de données. En réponse à une enquête pénale française, X a déclaré qu’elle ne se conformerait pas aux demandes d’accès à son algorithme de recommandation et aux données des utilisateurs en temps réel.
La plateforme affirme qu’elle a le droit légal de refuser ces demandes. Les autorités françaises ont ouvert une enquête la semaine dernière, accusant X de manipuler des données et d’interférer potentiellement avec les processus démocratiques de la France.
Allégations
Plus précisément, l’enquête s’articule autour de deux chefs d’accusation : « entrave organisée au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données » et « extraction frauduleuse organisée de données d’un système de traitement automatisé de données ». Ces allégations suggèrent une manipulation potentielle visant à influencer l’opinion publique ou les résultats politiques.
L’unité de cybercriminalité française examine les possibilités de manipulation algorithmique et d’extraction non autorisée de données, reflétant ainsi l’examen européen plus large de l’impact des médias sociaux sur les processus démocratiques. L’enquête portera sur la possibilité d’une « manipulation organisée du système de données », une forme de piratage criminel en vertu du droit français, qui implique la modification d’algorithmes pour obtenir des résultats spécifiques, comme influencer l’opinion publique ou les résultats d’une élection.
Enquête sur le datamining et la nécessité de plus de transparence sur les réseaux sociaux
L’unité d’enquête examine également les possibilités de fraude liée au datamining, y compris l’accès non autorisé aux informations des utilisateurs et l’utilisation abusive à des fins commerciales ou politiques.
Cette enquête met en lumière les préoccupations croissantes concernant le rôle des médias sociaux dans l’élaboration du discours public et des processus démocratiques, soulignant la nécessité d’une plus grande transparence et d’une plus grande responsabilité de la part de ces plateformes.
Elle souligne la nécessité pour les entreprises de médias sociaux telles que X de donner la priorité à la transparence et à la responsabilité, en veillant à ce que leurs actions ne compromettent pas les processus démocratiques. (em)

