Formation à Bruxelles : les nouveaux pourparlers n’ont guère progressé

Les négociations à Bruxelles en vue d’un budget et d’un nouveau gouvernement ne semblent guère progresser. Mercredi, les six partis (MR, PS, Les Engagés, Groen, Open Vld et Vooruit) se sont à nouveau réunis, mais la réunion a donné peu de résultats concrets et a même été interrompue prématurément en raison de problèmes d’ordre du jour.


Principaux renseignements

  • Plusieurs réunions étaient prévues à Bruxelles en début de semaine entre les négociateurs du MR, du PS, des Engagés, de Groen, de l’Open Vld et de Vooruit.
  • L’objectif était de discuter de toutes les questions relatives au budget. Toutefois, les chances d’y parvenir cette semaine sont minces.
  • Vendredi, les négociateurs se réuniront à nouveau, bien que le désaccord continue de croître entre-temps.

Le formateur autoproclamé Georges-Louis Bouchez (MR) espérait pouvoir discuter avec les négociateurs de toutes les parties du budget cette semaine. Lundi, les négociateurs avaient déjà discuté des services publics, et mercredi, le thème de l’urbanisme était entre autres abordé.

Lenteur des négociations

Plusieurs chapitres difficiles, dont les collectivités locales et le dossier crucial de la mobilité, n’ont pas encore été entièrement abordés. Par conséquent, les chances que tout soit sur la table cette semaine semblent plutôt minces. L’atmosphère à la table des négociations est bien résumée par un négociateur anonyme via Bruzz : « C’est une bonne chose que ce processus se poursuive, mais en termes de contenu, nous ne sommes pas beaucoup plus avancés qu’il y a quinze jours ».

Aujourd’hui, jeudi, une nouvelle réunion des groupes de travail techniques aura lieu, au cours de laquelle le thème de la fiscalité sera à l’ordre du jour. Une nouvelle réunion plénière des six parties est prévue vendredi. Les négociateurs bénéficieront à nouveau du soutien d’un « sherpa », un expert technique qui les aidera à comprendre les chiffres.

Encore des questions sur le cd&v

Selon diverses sources, la méthode utilisée lors de la réunion de mercredi a de nouveau été remise en question. En particulier, la demande provisoirement non satisfaite d’inclure le parti d’opposition cd&v dans les pourparlers causerait des frictions.

Ce parti n’est pas nécessaire pour former un budget, mais il est nécessaire pour former un gouvernement. En effet, les parties aux négociations ne disposent pas d’une majorité néerlandophone. Comme Bouchez souhaite former un gouvernement à part entière, nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi il n’y a pas assez de sièges néerlandophones autour de la table.

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