Folie sur les océans : « L’Icon of the Seas » est une réalité

Résumé : « L’Icon of the Seas », le navire de croisière le plus imposant au monde, vient de lancer son voyage inaugural depuis Miami en direction des Caraïbes. Avec ses 365 mètres de longueur, ses 20 ponts, ses sept piscines, ses 40 restaurants et sa capacité d’accueillir 7 600 passagers ainsi que 2 350 membres d’équipage, ce bateau promet de redéfinir les standards de l’industrie des croisières.

Pourquoi est-ce important ?

Le lancement de l'"Icon of the Seas" représente une avancée significative dans le secteur des croisières, non seulement en raison de sa grandeur et de son luxe, mais aussi de son engagement envers l'écologie. Propulsé au gaz naturel liquéfié, il est censé réduire les émissions de CO2 de 25% par rapport aux carburants traditionnels, une affirmation qui suscite le scepticisme des écologistes.

Un espace comparable à celui d’une petite ville

L’actualité : Le plus grand paquebot du monde, l’Icon of the Seas de Royal Caribbean, a quitté Miami samedi pour sa première croisière, emportant l’équivalent de la population d’une petite ville.

  • Le navire peut accueillir plus de 5 600 passagers (7 600 en capacité maximale) et dispose d’un équipage de 2 350 personnes.
  • Pesant 250 000 tonnes et construit pour un coût de 2 milliards de dollars, le navire offre une variété d’installations luxueuses, telles que le ‘Ultimate Family Townhouse’ avec sa propre clôture blanche, boîte aux lettres et toboggan intérieur, disponible pour 80 000 dollars la semaine.
  • À bord, on trouve également 50 musiciens et comédiens, ainsi qu’un orchestre de 16 personnes.

L’Icon, un concentré de technologie

Zoom avant : Le navire promet une expérience sans précédent avec un large éventail d’options de restauration et de loisirs.

  • L’Icon est à la pointe de la technologie et prétend être plus écologique que de nombreux autres navires de croisière, malgré sa taille imposante.
  • Malgré les affirmations concernant ses faibles émissions de CO2, des experts alertent sur le risque de greenwashing.
  • Des études indiquent que les navires utilisant le gaz naturel liquéfié peuvent émettre 70 à 80% de gaz à effet de serre en plus par voyage que ceux utilisant des carburants conventionnels, en grande partie à cause des fuites de méthane, un gaz ayant un impact sur le climat 80 fois supérieur à celui du CO2.
  • La question des fuites de méthane et l’impact environnemental réel du navire restent toutefois des sujets de débat parmi les experts.
  • Le navire est également équipé d’un système de pyrolyse assistée par micro-ondes pour transformer les déchets en gaz générateur d’énergie, et d’un système d’osmose inverse pour produire presque toute l’eau douce nécessaire, selon la compagnie Royal Caribbean.

Zoom arrière : Le lancement de l' »Icon of the Seas » souligne les enjeux de durabilité dans l’industrie des croisières, interrogeant sur la viabilité d’un tourisme de croisière véritablement durable.

  • Ce navire incarne une tendance dans le secteur du tourisme où le luxe extrême se conjugue avec des efforts pour une plus grande conscience environnementale, un mélange qui pourrait façonner l’avenir des voyages de luxe.
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