À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, la facturation électronique sera obligatoire. C’est ce qui a été décidé par le Conseil des ministres le 29 septembre dernier. L’objectif : lutter contre la fraude et les charges administratives. Et si une bonne partie des entreprises a déjà pris le pli, ce n’est pas le cas de toutes.
L’essentiel : plus d’une PME belge sur trois (36 %) envoie encore ses factures par la poste, en combinaison ou non d’un mail.
- Une PME sur trois (37 %) rédige ses factures à l’aide du logiciel de traitement de texte Word, plutôt qu’avec un programme spécifique à la facturation.
- C’est ce qui ressort d’une enquête du bureau d’études iVox réalisée à la demande de Horus Software.
L’ambivalence des entreprises bruxelloises
À première vue, la facturation électronique est déjà bien adoptée en Belgique. Mais il y a tout de même des différences entre les régions et surtout, des points étonnants.
- Ainsi, à Bruxelles, les factures électroniques sont fortement adoptées (85,6 %) par les PME.
- Un chiffre supérieur de 10 % à celui de la Wallonie, sauf qu’il ne dit pas tout.
- Elles sont encore 55 % à Bruxelles à envoyer leurs factures par la poste contre 35,9 % en Wallonie.
- Au vu de ces chiffres, un certain nombre d’entre elles combine donc les factures électroniques avec les factures papier.
Lutter contre la fraude et les charges administratives
Sauf que : elles n’auront bientôt plus le choix. À compter de 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour les PME. Celles qui n’ont pas encore pris le pli de la facturation électronique et celles qui sécurisent leur communication avec deux envois (électronique et papier) devront se faire une raison.
- L’un des objectifs de cette obligation est de réduire l’écart de TVA, soit la différence entre ce que l’État devrait recevoir en recettes de TVA et ce qu’il reçoit réellement.
- Autrement dit, l’obligation de facturation électronique vise à lutter contre la fraude.
- En parallèle, elle vise également à soulager la charge administrative pour les entreprises par l’adoption de programmes spécifiques à la facturation.