Exode: plus de 336.000 personnes ont quitté Londres en 2017

L’année dernière,336.000 résidents de Londres ont décidé de quitter la ville, soitune augmentation de 15% par rapport à l’année précédente, indiqueun rapport du courtier immobilier Knight Frank. Selon les chercheurs,il s’agit du plus haut niveau d’exode de l’histoire de Londres.

« Birmingham s’avère être la premièredestination absolue pour les Londoniens à la recherche d’une autreville », affirment les chercheurs. « L’année dernière,7.604 Londoniens se sont installés à Birmingham, soit une hausse de16,5% par rapport à l’année précédente. « 

« Ce mouvement doitêtre largement attribué aux prix des logements. A Birmingham, leprix moyen pour une maison est de 177,828 livres (200.935 euros),soit 300.000 livres (338.999 euros) de moins qu’à Londres. »

Trains à grande vitesse

Cet écart de prix, coupléavec les nouvelles connexions prévues aux trains à grande vitesse,est considéré par les experts comme les facteurs décisifs pourcette migration vers les West Midlands. « La connectivité accruepromise par l’introduction du métro Midlands et d’une série delignes à grande vitesse augmente la demande pour l’immobilier àBirmingham. »

« Par conséquent,plus de personnes viennent à Birmingham pour travailler. En outre,il faut tenir compte du fait que la ville compte cinq universitésainsi qu’une forte rétention de diplômés, ce qui stimule davantagela demande de nouveaux logements de haute qualité. « 

Brighton et Hove dans lesud-est, Thurrock à l’est et Bristol dans le sud-ouest del’Angleterre suivent Birmingham dans la liste des destinationspopulaires pour les citoyens qui quittent Londres.

« Le prix moyen desmaisons dans chacune de ces régions est d’au moins 120.000 livres(135.599 euros) inférieur à celui de Londres, où la propriétémoyenne est maintenant vendue pour 485.000 livres (548.049 euros) »,indique le rapport. « L’abordabilité du logement est susceptibled’aider Londres. Pour d’autres, la croissance exceptionnelle des prixdes logements à Londres au cours des dernières années leur aurapermis de réaliser ce mouvement. »

Les Londoniens dans latrentaine étaient le plus grand groupe d’exilés, se dirigeant pourdes destinations populaires tels qu’Elmbridge, Dartford, Reigate etSlough, villes qui font toutes partie du top 10

La hausse des prix del’immobilier dans la banlieue de Londres a poussé de nombreuxemployés de la capitale à partir plus loin, créant ainsi unedeuxième ceinture de banlieue dans des régions telles que Brighton,Medway et Oxford.

« Dans ces régions,non seulement on peut acheter plus d’espace, mais on peut aussitrouver de plus en plus de possibilités de travailler en dehors dela capitale britannique », affirment les experts.

Ecosse

En général, l’Écossesemble être la destination la plus populaire des divertissementslondoniens. Le pays a accueilli 7.916 Londoniens l’année dernière. »L’Ecosse offre toujours un très bon rapport qualité-prix »,note-t-on. « Les personnes sont toujours surprises de la valeur ajoutéequ’ils peuvent obtenir pour leur argent en Ecosse. »

« L’Ecosse a égalementune connexion facile avec Londres en train ou en avion, de sorte quel’on peut profiter du style de vie écossais, mais il est égalementfacile de se rendre à Londres pour le travail ou pour une visite àdes amis et à la famille. »

Les plus de 20 ans se sontrévélés être le seul groupe d’âge ayant enregistré unemigration nette positive vers Londres. Ce groupe d’âge a accordéune attention particulière à Wandsworth et Lambeth, avec un peuplus de 10.000 personnes se dirigeant vers chacune de ces deux régions. Selon leschercheurs, ce phénomène serait principalement lié au grand nombrede jeunes qui se déplacent pour étudier dans la capitale.

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