Eux aussi veulent un mur… Le parti d’extrême droite VOX remporte 12 sièges en Andalousie

En Andalousie, une région de l’Espagne, le parti d’extrême droite Vox a obtenu un résultat historique aux élections régionales. 

Le parti fondé en 2013 participait pour la première fois et a immédiatement remporté 12 sièges. Les grands perdants des urnes sont les socialistes, qui restent le plus grand parti avec 33 sièges, mais perdent 14 sièges. Pour la première fois depuis la fin du régime franquiste, les socialistes risquent de perdre le pouvoir en Andalousie, car même avec l’aide de Podemos, le parti de la gauche radicale, ils n’obtiendront pas une majorité de 55 sièges. De plus, les partis de centre-droit (Ciudadanos) et de la droite (Partido Popular) n’ont pas recueilli la majorité à eux deux, de sorte que le parti d’extrême droite Vox prend soudainement un rôle clé.

Selon le chef du parti, Santiago Abascal (notre utilise photo ci-dessous), Vox n’est pas d’extrême droite, mais «extrêmement nécessaire».

Un programme de mesures urgentes en 100 points

Vox s’est présenté aux élections régionales avec un programme de mesures urgentes en 100 points. En voici les plus remarquables:

– Suspension immédiate de l’autonomie catalane.

– L’interdiction des partis, associations et ONG qui cherchent à détruire l’Etat espagnol et sa souveraineté.

– La transformation d’États autonomes en un seul État constitutionnel espagnol pour favoriser l’égalité et la solidarité plutôt que les privilèges et les divisions. Un seul gouvernement et un seul parlement pour l’Espagne. Restitution immédiate de l’autorité en matière d’éducation, de la santé, de la sécurité sociale et de la justice en Espagne et limitation de tous les pouvoirs décisionnels autonomes.

– l’expulsion de tous les immigrants clandestins vers leur pays d’origine.

– L’expulsion de tous les immigrants qui résident légalement en Espagne, mais qui ont commis des délits mineurs et/ou graves.

– Toute personne ayant tenté d’entrer illégalement en Espagne est exclue à vie de toute possibilité de légaliser sa situation ou de recevoir une aide gouvernementale.

– Fermeture de toutes les mosquées fondamentalistes. Expulsion des imams qui favorisent l’intégrisme, l’infériorité de la femme ou le djihad.

© EPA

– La construction d’un mur, pour protéger les territoires espagnols situés en Afrique – Ceuta et Melilla – contre tous les immigrants.

– La Suspension de la zone Schengen jusqu’à ce que l’Europe ait la garantie que les criminels ne pourront plus l’utiliser pour échapper à la justice ni que les passeurs pourront l’exploiter pour faire passer clandestinement des sans-papiers.

– La réduction drastique des dépenses politiques. L’élimination de tous les postes et organisations en double. La fermeture des organisations cherchant à créer des structures parallèles aux côtés de l’État. La fermeture de chaînes de télévision autonomes, des instituts météorologiques autonomes, etc.

– La suppression du libre accès aux soins de maladie pour les immigrants clandestins et pour les résidents légaux qui ne résident pas sur le territoire espagnol depuis 10 ans. Seuls les services d’urgence resteraient accessibles.

– La suppression du droit à l’avortement et des organisations féministes radicales et subventionnées.

– La négociation d’un nouveau traité européen correspondant à celui des pays du Viségrad  (alliance de quatre pays d’Europe centrale : la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque) en matière de frontières, de souveraineté nationale et de respect de la culture européenne.

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