Principaux renseignements
- Les personnes mariées sont environ 80 pour cent moins susceptibles de souffrir de dépression que les personnes non mariées.
- La tendance semble plus prononcée chez les hommes et les personnes ayant un niveau d’éducation plus élevé.
- Les personnes divorcées ou séparées présentent un risque accru de 99 pour cent, tandis que les personnes veuves présentent un risque accru de 64 pour cent.
Une étude récente indique une corrélation possible entre l’état matrimonial et la probabilité de souffrir de dépression. Les chercheurs ont découvert que les personnes non mariées étaient environ 80 pour cent plus susceptibles de souffrir de dépression que leurs homologues mariés. Notamment, cette tendance semble être plus prononcée chez les hommes et les personnes ayant un niveau d’éducation plus élevé.
L’étude a analysé les données de plus de 100 000 participants dans sept pays, dont un échantillon important au Royaume-Uni. Parmi ces personnes, le fait d’être célibataire était lié à un risque accru de 79 pour cent de symptômes dépressifs par rapport aux personnes mariées. Cette association s’étendait aux personnes divorcées ou séparées, qui présentaient un risque accru de 99 pour cent, tandis que les personnes veuves présentaient un risque accru de 64 pour cent.
Résultats clés et limites
Les scientifiques estiment que l’effet protecteur potentiel du mariage contre la dépression pourrait découler de divers facteurs tels que le soutien social mutuel, un meilleur accès aux ressources financières et une influence positive sur le bien-être de l’autre. Cependant, il est important de reconnaître que ces résultats sont basés sur des données autodéclarées et non sur des diagnostics cliniques.
En outre, l’étude portait principalement sur des couples hétérosexuels, ce qui limite la généralisation des résultats.
Variations géographiques et facteurs culturels
Il est intéressant de noter que la recherche a révélé des variations géographiques dans cette tendance, les personnes non mariées des pays occidentaux étant confrontées à un risque de dépression plus élevé que celles des pays orientaux. Cela suggère que les facteurs culturels peuvent également jouer un rôle dans la relation entre l’état matrimonial et la santé mentale.
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