Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a annoncé vouloir conclure un accord commercial avec le Royaume-Uni et redéfinir ainsi leur relation post-Brexit.
On croirait une marche forcée. Après la première phase d’accord avec la Chine, après les traités de libre-échange avec le Canada et le Mexique, avec les tentatives d’accord avec l’UE, c’est au tour du Royaume-Uni d’y passer.
Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a annoncé une phrase choc lors du sommet de Davos. ‘Il y a moins de problèmes entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis qu’entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (…) nos économies sont assez semblables. Toutes deux sont très lourdement orientées vers les services, avec une abondance de services financiers et il y a déjà un haut degré d’intégration et de coordination. Cela devrait donc être plus facile’ a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
L’UE au second plan ?
Bel effet d’annonce pour les USA et pour Donald Trump, qui se félicite souvent de sa capacité à conclure des deals. Aucune information cependant sur le teneur de cet accord. Pour le Royaume-Uni, il revêt une grande importance dans l’ère post-Brexit. Le pays doit renouer ses relations à l’internationale pour espérer occuper une place centrale, malgré l’abandon du grand marché européen. Le Royaume-Uni et l’Union européenne doivent toujours se mettre d’accord sur les modalités exactes de leur relation future.
Mais l’agenda américain semble pourtant déjà bien chargé. Plus tôt cette semaine, le président Trump avait déclaré vouloir conclure un deal avec l’Union européenne avant les élections du mois de novembre.