Si Engie Electrabel exploite les sept centrales nucléaires en Belgique, le fournisseur d’énergie mise depuis plusieurs années sur les énergies renouvelables. Et l’année 2020 sera particulièrement celle de l’énergie éolienne, avec la mise en service de nombreux mâts en Belgique dans les prochains mois.
Engie Electrabel ambitionne d’être leader de « la transition zéro carbone dans le Benelux » et affiche à ce jour un portefeuille d’énergie verte de 721 MW, dont 370 MW d’énergie éolienne.
« Quel chemin parcouru depuis l’inauguration (en 2001, NDLR) de nos trois premières éoliennes à Schelle », s’est souvenu le CEO Philippe Van Troeye, lundi, à l’occasion de ses vœux à la presse. « Fin 2020, nous allons atteindre notre objectif de 550 MW d’éolien terrestre, avec 370 MW en opération, 100 MW en cours de construction et 80 MW pour lesquels nous détenons des permis libres de recours. »
À cela s’ajoutent 270 MW de projets en cours d’obtention de permis, dont 190 MW ont déjà fait l’objet d’un recours. « 2020 sera une année exceptionnelle, dans un paysage belge pas simple pour l’éolien terrestre. La problème est connu. Il faut entre trois et cinq ans pour obtenir un permis libre de tout recours en Belgique. Cela a un impact important sur le développement des projets mais aussi sur leur coût et leur rentabilité », souligne M. Van Troeye, qui assure que ces difficultés n’entament pas les ambitions éoliennes d’Engie.
Seamade
Le spécialiste de l’énergie s’est d’ailleurs déjà fixé l’objectif d’atteindre à l’horizon 2030 une capacité de 1.000 MW d’éolien terrestre et offshore. Pour y parvenir, Engie compte sur une croissance de son parc terrestre en Belgique de 40 MW par an, sur une optimisation de son parc existant (en remplaçant les plus anciennes éoliennes par des modèles plus performants) et sur la finalisation du parc « Seamade » en mer du Nord. Engie compte en outre participer aux appels d’offres pour les futures concessions en mer du Nord.