Le président du parti libéral flamand vient d’annoncer sa démission après l’été.
Dans De Tijd et L’Echo, il explique ne pas être la bonne personne pour mener le parti aux prochaines élections en mai prochain.
Il faut dire que les mauvais sondages se succèdent pour l’Open VLD, avec 8,3% des intentions de vote dans le Grand Baromètre de juin dernier, à l’avant-dernière position de l’échiquier politique flamand, juste devant Groen.
Egbert Lachaert avait succédé à Gwendolyn Rutten en promettant de guider son parti sur une ligne plus « bleu foncé ». Quelques mois plus tard, son parti formait la coalition Vivaldi, qui penchait plutôt à gauche, avec la force de frappe des socialistes.
Alexander De Croo allait toutefois décrocher le poste de Premier ministre, une fonction qui ne lui permettait plus d’afficher les couleurs libérales de son parti pour tenir sa coalition en place. Une coalition qui, on le sait, a multiplié les crises.
En se retirant de la présidence, Egbert Lachaert se redonne lui la liberté, dans les mois qui viennent, de critiquer ouvertement les éventuelles décisions du gouvernement qui pencheraient trop à gauche.
De Croo président ?
Alexander De Croo a déclaré un peu plus tard dans la soirée qu’il était prêt à reprendre les rênes, le temps pour l’Open VLD d’élire un nouveau président. Une sortie qui n’a pas plu au président du PS, Paul Magnette, qui a rappelé la tradition belge : un Premier ministre ne cumule pas avec un mandat de président de parti.
Il y a eu pourtant deux précédents : Guy Verhofstadt et Elio Di Rupo. Mais au sein de la Vivaldi, plus personne ne semble disposé à se faire le moindre cadeau.
Quelle semaine.