La Banque nationale estime la croissance économique à 0,4 pour cent au premier trimestre 2023. « Plusieurs indicateurs se sont améliorés », indique-t-elle, optimiste.

L’actualité : L’estimation trimestrielle de la Banque nationale est plutôt optimiste en ce qui concerne la croissance économique.

Les chiffres :

• Au quatrième trimestre 2022, la croissance a ralenti par rapport au trimestre précédent, mais elle est restée positive : +0,1 %.
• Elle devrait encore s’accélérer au premier trimestre 2023 en cours, pour atteindre 0,4 %, selon les modèles statistiques de la Banque nationale (BNB).
• L’un des deux modèles est encore plus optimiste et prévoit une croissance trimestrielle de 1,3 %, mais en tenant compte de toutes les données disponibles, la BNB maintient son estimation officielle de la croissance à 0,4 %.

Ce que cela signifie :

• Une récession – deux trimestres consécutifs de contraction économique – est donc hors de vue.
• La résistance semble venir du côté de la consommation des ménages. « Tout porte à croire que celle-ci s’accélèrera davantage au premier trimestre de 2023, compte tenu notamment de la nette amélioration des indicateurs de confiance« , écrit la Banque nationale.
• « Par ailleurs, les pressions inflationnistes se sont quelque peu atténuées en raison du recul des prix de l’énergie, tandis que les revenus nominaux d’un grand nombre de ménages ont vigoureusement augmenté du fait du retard dans les mécanismes d’indexation. »
• Les entreprises et les investissements publics sont également en croissance.

Mais à quel degré peut-on être sûr ? La Banque nationale estime que l’incertitude entourant cette estimation reste élevée. Mais elle insiste sur le fait que « la balance des risques semble plutôt neutre ». En d’autres termes, la situation pourrait être pire que prévu, mais aussi meilleure que prévu.

• Les dernières données sur la consommation des ménages et le marché du travail laissent entrevoir un résultat encore plus positif.
• D’un autre côté, une hausse des taux d’intérêt pourrait changer la donne et provoquer des turbulences tant sur le marché immobilier que sur les marchés boursiers, prévient la BNB.

MB