Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane, les coprésidents d’Ecolo, démissionnent après un résultat électoral décevant. C’est maintenant à d’autres de prendre le relais, déclarent-ils.
Dans l’actualité : Les coprésidents d’Ecolo arrêtent.
- « Nous ne nous représenterons pas et tournons la page. Une nouvelle génération est prête à prendre ses responsabilités », a déclaré Nollet à la radio La Première.
- Les coprésidents reviennent sur un résultat électoral extrêmement décevant. Au niveau fédéral, Ecolo perd 10 sièges et n’en conserve que 3. Au parlement wallon, le parti ne compte plus que 5 sièges, une perte de 7 sièges. Plusieurs figures de proue, comme Nollet lui-même, mais aussi le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo), n’ont pas été réélus.
- Nollet trouve cela amer. « Nous avons été qualifiés de dogmatiques », a-t-il dit. Il affirme également que le débat a perdu en qualité et que le programme d’Ecolo a souvent été caricaturé. « Pourtant, les mesures climatiques sont nécessaires, à une époque où 2023 a été l’année la plus chaude depuis 100 000 ans et où la biodiversité est sous pression », a-t-il déclaré à La Première.
- Groen est devenu le plus grand parti à Bruxelles et est donc en position pour former un gouvernement. Ecolo a également pris des coups là-bas. Le parti conserve 7 sièges et en perd 8. La famille écologique ne peut donc pas rester unie et devra se scinder, a déclaré Nollet.
- De l’autre côté de la frontière linguistique, Groen n’a pas non plus fait très bonne figure en Flandre avec 7,3 % des voix. Le coprésident Jeremie Vaneeckhout a surtout souligné le bon résultat de son parti à Bruxelles. Contrairement aux présidents d’Ecolo, Vaneeckhout et sa collègue Nadia Naji ne ressentent pas le besoin de démissionner.