Principaux renseignements
- Dix pays européens se sont engagés à soutenir Radio Free Europe/Radio Liberty.
- La représentation permanente de la République tchèque auprès de l’Union européenne a pris la tête de cette initiative, rejointe par l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Suède.
- L’UE étudiera les possibilités de financement de RFE/RL.
La Belgique fait partie des dix pays européens qui se sont engagés à soutenir Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) suite à la décision des Etats-Unis de réduire leur financement. C’est ce qu’écrit Belga. Cette initiative, menée par la République tchèque, comprend également l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Suède comme premiers signataires, selon la représentation permanente tchèque auprès de l’Union européenne.
sujet de discussion
La présidence polonaise du Conseil de l’UE a affirmé que d’autres pays se joindraient à cet effort. L’avenir de RFE/RL a été un sujet de discussion lors d’une réunion des ministres des affaires européennes mardi.
Créée au début de la guerre froide, la station de radio visait à diffuser les valeurs démocratiques dans les pays du bloc de l’Est et en Union soviétique.
50 millions d’auditeurs par semaine
Basée à Prague depuis les années 1990, après avoir été financée par le Congrès américain, RFE/RL affirme toucher près de 50 millions d’auditeurs par semaine dans diverses régions, dont la Russie, l’Iran et l’Afghanistan.
Le week-end dernier, des centaines d’employés travaillant pour Voice of America, Radio Free Asia, RFE/RL et d’autres organisations financées par les États-Unis ont reçu des notifications leur interdisant l’accès à leurs bureaux.
« Propagande radicale »
La Maison Blanche a invoqué la nécessité d’empêcher l’argent des contribuables de soutenir la « propagande radicale » pour justifier cette cessation de financement. En réponse, dix pays européens se sont collectivement engagés à soutenir financièrement RFE/RL, soulignant son rôle dans la fourniture d’informations fiables et indépendantes à des millions de personnes dans des régions où la liberté de la presse est restreinte ou inexistante.
Examiner les possibilités de financement potentielles
Ils affirment que l’élimination de RFE/RL serait préjudiciable aux intérêts de l’Europe, la qualifiant de « cadeau aux adversaires de l’Europe ». Ce groupe comprend également la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Slovénie.
Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Kaja Kallas, a annoncé lundi que l’UE étudierait les possibilités de financement de RFE/RL. Les rapports indiquent que la station de radio fonctionne avec un budget annuel de 150 millions de dollars.
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