Des attaques de drones frappent deux pétroliers en mer Noire


Principaux renseignements

  • Des attaques de drones ont endommagé deux pétroliers, le Virat et le Kairos, en mer Noire.
  • Les explosions ont eu lieu alors que les pétroliers se trouvaient dans les eaux turques. L’équipage n’a pas été blessé.
  • Bien que l’Ukraine n’ait pas revendiqué la responsabilité de ces attaques, celles-ci s’inscrivent peut-être dans sa stratégie visant à affaiblir les infrastructures énergétiques russes.

Tôt samedi matin, un véhicule maritime sans pilote a attaqué le Virat, l’un des deux pétroliers vides qui avaient déjà été visés par des explosions en mer Noire. Selon le ministère turc des Transports, le pétrolier a subi des dommages légers sur le côté tribord, mais personne n’a été blessé. Les vingt membres d’équipage sont tous sains et saufs.

Vendredi soir, le ministère a annoncé que le Virat et le Kairos, deux pétroliers vides, avaient subi des explosions alors qu’ils se trouvaient dans les eaux turques. Aucune victime n’a été signalée. Bien que la cause initiale des explosions n’ait pas été révélée, la déclaration de samedi a marqué la première confirmation officielle de la Turquie que le Virat avait été attaqué par des drones.

Dommages causés à un autre pétrolier

Le Kairos, en route vers le port de Novorossiysk, sur la mer Noire, a également été attaqué. Le Caspian Pipeline Consortium, qui possède le principal terminal pétrolier russe à Novorossiysk, a signalé une attaque à l’aide de drones marins qui a causé d’importants dégâts et perturbé les activités tôt samedi matin.

L’Ukraine, connue pour ses attaques contre les installations énergétiques russes afin d’affaiblir ses efforts de guerre, n’a pas encore commenté ces attaques. L’explosion sur le Kairos s’est produite vendredi vers 16 heures, provoquant un incendie et obligeant l’évacuation des 25 membres d’équipage. À ce moment-là, le navire se trouvait à environ cent kilomètres à l’est de l’entrée du Bosphore vers la mer Noire.

Lieu de l’attaque contre Virat

Plus tard, le Virat a été frappé alors qu’il se trouvait à environ 400 kilomètres plus à l’est, selon les données de suivi de VesselFinder. Le ministre turc des Transports, Abdulkadir Uraloglu, a émis l’hypothèse que les explosions des deux pétroliers auraient pu être causées par une mine, une roquette, un drone ou un véhicule sous-marin sans pilote.

Premières informations faisant état d’explosions

Vendredi, les autorités turques ont indiqué que le Kairos, un navire de 274 mètres de long à destination de Novorossiysk, avait subi un « impact externe » provoquant un incendie à environ 28 milles nautiques de la côte turque. La direction a ensuite déclaré que le Virat avait également été touché à environ 35 milles nautiques au large, et qu’une épaisse fumée avait été détectée dans la salle des machines, bien que l’équipage n’ait pas demandé à être évacué.

Selon les données du LSEG (London Stock Exchange), les deux pétroliers sont soumis aux sanctions internationales imposées à la Russie après l’invasion de l’Ukraine en 2022.

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