Défi est dans une mauvaise passe financière

Le parti bruxellois Défi est en mauvaise posture financière. Il est même dit ici et là que le parti est proche de la faillite, mais cela est démenti par la présidente Sophie Rohonyi. Selon elle, les mesures prises sont suffisantes pour remonter la pente.


Principaux renseignements

  • Un parti politique belge est en très mauvaise posture financière depuis les élections du 9 juin.
  • Selon diverses sources, il s’agirait de Défi.
  • La présidente Sophie Rohonyi révèle qu’il n’y a pas de danger de faillite.

Les résultats des élections ont un impact majeur sur la situation financière des partis politiques en Belgique. Pour contrôler cela, la Commission de contrôle des dépenses électorales et de la comptabilité des partis politiques de la Chambre s’est récemment réunie. Cet organe, en collaboration avec la Cour des comptes, a examiné tous les partis politiques de Belgique.

Ce faisant, l’expert Raymond Molle a révélé que le commissaire aux comptes a constaté qu’il y avait un très grave problème au sein du parti. Ce parti ne serait plus solvable parce que ses charges sont plus importantes que la dotation qu’il reçoit depuis le 9 juin. Le poids des dettes s’élève à 70 pour cent du patrimoine.

Défi

Molle ne mentionne jamais explicitement quel parti est concerné, mais en début de semaine, la VRT NWS a rapporté que Défi était le parti en question. Le parti qui défend les droits des francophones à Bruxelles était autrefois une force importante dans notre capitale sous la direction d’Olivier Maingain, et aussi temporairement en cartel avec le MR.

Après les élections du 9 juin, Défi ne détenait toutefois plus qu’un seul siège à la Chambre. De plus, elle est également tombée de 10 à 6 sièges à Bruxelles même. Par conséquent, l’investiture du parti est très inférieure à ce qu’elle était auparavant.

Sophie Rohonyi

Selon la présidente Sophie Rohonyi, il n’est toutefois pas question de faillite. Elle admet certes dans De Standaard que « la situation financière est compliquée ». « Mais la situation n’est pas inquiétante. Des mesures d’austérité drastiques ont été prises après les élections de juillet », précise Sophie Rohonyi.

Que le commissaire aux comptes de l’entreprise ait transmis le dossier de Défi au tribunal de l’entreprise pour un plan de redressement est démenti. Selon Rohonyi, il a été jugé à juste titre que les mesures prises par le parti étaient suffisantes.

Le personnel et le siège social ont disparu

Il est néanmoins évident que la situation exige une mobilisation générale. Le siège du parti est en vente, officiellement parce qu’on cherche “quelque chose de plus petit et moderne”. De plus, presque tout le personnel a été licencié.

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