La défense belge fait un nouvel achat et achète pour 280 millions d’euros de missiles aux États-Unis

Le Pentagone a approuvé la vente de centaines de missiles de type AIM-9X Sidewinder à la Belgique. Il s’agit du énième achat effectué par notre pays en peu de temps afin de reconstituer les stocks de la défense. Selon le porte-parole du ministre de la Défense Theo Francken (N-VA), l’achat de ces missiles représente un montant de 280 millions d’euros.


Principaux renseignements

  • L’armée belge achète des centaines de missiles aux États-Unis.
  • Il s’agit de missiles air-air, destinés à reconstituer les faibles stocks de munitions de notre pays.
  • La Belgique paie 280 millions d’euros pour ces missiles.

La Belgique augmente cette année ses dépenses en matière de défense et atteint pour la première fois 2 % du produit intérieur brut (PIB). Cela représente près de 4 millions d’euros supplémentaires pour la défense par rapport aux années précédentes. Le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA) a donc élaboré un plan d’investissement, en accord avec le plan stratégique de l’OTAN. Des systèmes de défense aérienne NASAMS ont ainsi déjà été achetés en Norvège et des systèmes de défense aérienne portables en Pologne.

Missiles

Le prochain achat concerne des missiles air-air de type AIM-9X Sidewinder provenant des États-Unis. Le Pentagone a lui-même annoncé cette vente dans un communiqué de presse.

Ce communiqué mentionne un montant de 567,8 millions de dollars (418 millions d’euros). Cependant, ce chiffre s’avère inexact. Les États-Unis ont pour habitude d’indiquer un montant plus élevé dans leur demande afin d’éviter de devoir introduire une nouvelle demande en cas de modifications. Dans Het Laatste Nieuws, Jan Van Camp, porte-parole du ministre de la Défense Theo Francken, indique qu’il s’agit en réalité de 280 millions d’euros.

Les missiles sont destinés à être montés sur des avions de combat et utilisés contre d’autres avions ou objets volants. Avec cet achat, l’armée belge souhaite reconstituer ses faibles stocks de munitions, l’une des priorités de Francken.

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