De Wever laisse la super-note de côté jusqu’à vendredi : le temps presse pour l’Arizona

La confiance en une issue réussie des négociations du gouvernement fédéral commence à diminuer chez de nombreux initiés. La super-note révisée du formateur Bart De Wever (N-VA), contenant tous les plans socio-économiques, a suscité beaucoup de remous. Cette note restera d’ailleurs éloignée de la table des négociations jusqu’à vendredi, ce qui rend la situation d’autant plus urgente.


Principaux renseignements

  • En raison de nombreux désaccords sur certains points de la super-note révisée de De Wever, le thème socio-économique est pour l’instant écarté de la table des négociations.
  • Ce n’est que vendredi que les présidents des partis N-VA, MR, Vooruit, cd&v et Les Engagés en discuteront à nouveau.
  • À partir de ce moment, ils avanceront en ligne droite vers la date limite stricte du vendredi 31 janvier.

Le formateur De Wever a présenté vendredi dernier sa nouvelle super-note socio-économique. Il est immédiatement apparu que ce texte ne serait pas la version finale. Vooruit est particulièrement mécontent du fait que certaines concessions supplémentaires ont été faites à Georges-Louis Bouchez (MR) sur certains points. Conner Rousseau estime qu’il a lui-même déjà fait de nombreuses concessions ces derniers mois et espérait retrouver certaines de ses revendications dans le compromis proposé par De Wever. Cependant, le parti N-VA de ce dernier est idéologiquement plus proche du MR, ce qui, selon la gauche, se reflète également dans certaines mesures de la super-note.

Date limite

Les réformes socio-économiques doivent donc encore être négociées, mais ce n’est pas ce qui est à l’ordre du jour aujourd’hui. Depuis cet après-midi, les présidents des partis se réunissent à nouveau pour discuter des réformes institutionnelles et des points de blocage thématiques. Ces discussions se poursuivront également jeudi.

Vendredi, De Wever remettra donc à nouveau la super-note sur la table. Ce sera alors un moment décisif, car vendredi prochain, nous serons le 31 janvier. À cette date, De Wever doit retourner auprès du roi pour faire son rapport. C’est la date limite qu’il s’est fixée en tant que formateur et qu’il a réitérée le week-end dernier.

En à peine sept jours, un compromis doit donc être trouvé sur plusieurs points de blocage qui font l’objet de discussions depuis déjà sept mois. Cela s’annonce comme un véritable tour de force, car en cas d’échec, il semble qu’il n’y ait pas d’autre solution que de nouvelles élections.

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