Principaux renseignements
- La souveraineté britannique sur Gibraltar et les îles Malouines n’est pas négociable, selon le porte-parole de Sir Keir Starmer.
- L’affaire des îles Chagos n’a aucune incidence sur la situation unique de Gibraltar, a affirmé son ministre principal.
- L’engagement du gouvernement britannique envers la souveraineté des îles Malouines reste inébranlable, comme l’a déclaré le gouverneur des îles Malouines.
L’engagement du gouvernement britannique à l’égard de ses territoires d’outre-mer a suscité des inquiétudes à la suite d’un récent accord sur le transfert des îles Chagos à l’île Maurice. Le porte-parole de Sir Keir Starmer a fermement affirmé que la souveraineté britannique sur Gibraltar et les îles Malouines n’était pas négociable, répondant ainsi aux inquiétudes suscitées par ce dernier développement.
La décision concernant les îles Chagos a conduit l’Argentine à s’engager à prendre des « mesures concrètes » concernant les îles Malouines, que Buenos Aires revendique comme siennes. Toutefois, le porte-parole de Sir Keir souligne que la question des Malouines est distincte de la situation des Chagos et qu’elle reste fermement sous le contrôle du Royaume-Uni.
Rassurances des territoires d’outre-mer
Le ministre principal de Gibraltar s’est fait l’écho de ce sentiment, affirmant que l’affaire des îles Chagos n’a aucune incidence sur la situation unique de Gibraltar. De même, le gouverneur des îles Falkland réaffirme l’engagement inébranlable du gouvernement britannique à l’égard de leur souveraineté.
Le porte-parole détaille le contexte historique entourant le différend sur les îles Chagos, mettant en lumière une série de négociations s’étalant sur plusieurs années et aboutissant à l’accord final. Il explique que si la base militaire de Diego Garcia restera sous la juridiction du Royaume-Uni et des États-Unis pendant au moins le siècle à venir, cet accord règle les problèmes juridiques et les différends internationaux liés à la souveraineté.
La position du gouvernement suscite des critiques
Malgré la position du gouvernement, certains conservateurs de haut rang critiquent la décision, craignant une influence potentielle de la Chine dans la région de l’océan Indien, compte tenu des investissements importants de Pékin à l’île Maurice. Le porte-parole de Sir Keir répond en soulignant que l’accord résout des questions juridiques de longue date.
Une manifestation organisée par les Chagossiens devant le Parlement souligne leur mécontentement d’être exclus des discussions concernant la souveraineté de leur patrie.
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