Compagnies pétrolières et gazières norvégiennes relèvent leurs prévisions d’investissement pour 2026


Principaux renseignements

  • Les compagnies pétrolières et gazières norvégiennes prévoient des investissements records de 275 milliards de couronnes norvégiennes (environ 23,6 milliards d’euros) en 2026.
  • Bien que les investissements devraient diminuer en 2026 par rapport au pic atteint en 2025, les prévisions ont été revues à la hausse.
  • L’augmentation des investissements est due à des projets lancés en 2022, soutenus par des avantages fiscaux temporaires.

Les entreprises pétrolières et gazières norvégiennes ont revu à la hausse leurs prévisions d’investissement pour 2026, comme le montre une récente enquête de Statistics Norway. Cette révision à la hausse reflète un changement dans les perspectives par rapport aux estimations d’il y a trois mois.

Perspectives d’investissement

La Norvège occupe une place importante sur le marché mondial de l’énergie et représente environ 2 pour cent de la production mondiale de pétrole. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel en Europe. L’industrie pétrolière et gazière du pays prévoit des investissements records de 275 milliards de couronnes norvégiennes (environ 23,6 milliards d’euros) en 2026. Cette prévision correspond aux estimations précédentes d’août et représente une augmentation de 7,3 pour cent par rapport à l’année précédente.

Projets

Malgré cela, les investissements totaux devraient continuer à baisser en 2026 par rapport au pic atteint cette année. Les estimations provisoires pour 2026 s’élèvent désormais à 248,6 milliards de couronnes norvégiennes (21,3 milliards d’euros). Il s’agit d’une révision à la hausse notable par rapport à l’estimation d’août, qui était de 229,4 milliards de couronnes norvégiennes (environ 19,6 milliards d’euros).

L’augmentation des investissements cette année est principalement attribuable aux projets lancés en 2022 par les compagnies pétrolières, soutenus par des avantages fiscaux temporaires. Étant donné que ces projets en cours approchent de leur phase d’investissement maximale et que le taux d’approbation des nouveaux projets reste faible depuis 2022, on s’attend à une baisse progressive des investissements totaux dans le secteur pétrolier. (uv)

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