Principaux renseignements
- La demande d’articles rayés de la Compagnie de la Baie d’Hudson a grimpé en flèche depuis l’annonce de la fermeture des magasins.
- Cette hausse de la demande a permis à HBC de rembourser partiellement ses dettes et de sauver six magasins de la liquidation.
- Malgré ce regain d’intérêt, 80 magasins de la Compagnie de la Baie d’Hudson sont toujours en cours de liquidation.
À Toronto, des tribus entières recherchent des marchandises portant les rayures colorées distinctives synonymes de la plus ancienne entreprise du Canada, la Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC). Depuis que HBC a annoncé la fermeture de tous ses grands magasins à travers le pays, la demande pour ces produits rayés a explosé. Sur eBay, les couvertures en laine faites à la main, qui coûtent normalement environ 300 dollars canadiens, rapportent plus de 1 000 dollars. Les gens considèrent les rayures comme un puissant symbole de l’histoire du Canada, évoquant des souvenirs nostalgiques de leur enfance passée à patiner devant les vitrines emblématiques de HBC.
- Cette hausse de la demande coïncide avec un mouvement croissant d’« achat de produits canadiens », alimenté par les taxes à l’importation imposées par les États-Unis et par un sentiment accru de fierté nationale.
Liquidations suite à des fermetures
L’augmentation des ventes a permis à HBC de rembourser partiellement ses dettes considérables, évitant ainsi la liquidation de six magasins. Mais 80 magasins de la Baie d’Hudson, ainsi que plusieurs magasins Saks Fifth Avenue et Saks Off 5th au Canada, sont toujours en cours de liquidation. C’est une fin sombre pour l’une des marques les plus connues du Canada.
- L’entreprise a changé lorsque la société de capital-investissement NRDC l’a rachetée en 2008, transformant ce détaillant canadien typique en une entité américaine.
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