La Commission européenne souhaite réduire la bureaucratie pour les États membres grâce à de nouvelles règles


Principaux renseignements

  • La Commission européenne propose des changements pour simplifier la manière dont les États membres se conforment aux règles fiscales de l’UE.
  • Le processus de « surveillance renforcée » de l’UE sera adapté à la situation de chaque pays et l’amende maximale pour les infractions fiscales sera réduite.
  • Ces réformes visent à réduire les charges bureaucratiques, ce qui permettra aux États membres de consacrer en priorité leurs ressources à l’assainissement de leurs finances publiques et à la promotion de la croissance économique.

La Commission européenne a annoncé de nouvelles mesures visant à simplifier la manière dont les États membres se conforment au cadre budgétaire de l’UE. Ces changements s’inscrivent dans le cadre d’un effort plus large de la Commission visant à réduire les charges bureaucratiques, en étendant son champ d’action du secteur privé au secteur public.

Les politiques mises à jour visent à rationaliser la surveillance par la Commission du respect par les États membres des règles fiscales de l’Union européenne. Ces règles, révisées l’année dernière, fixent des limites strictes aux déficits et aux niveaux d’endettement, plafonnés respectivement à 3 pour cent et 60 pour cent du PIB annuel.

Surveillance adaptée

Le paquet proposé modifie également le processus de « surveillance renforcée » de l’UE, en l’adaptant à la gravité des difficultés financières d’un pays. En outre, l’amende initiale maximale pour les infractions fiscales serait ramenée de 0,05 pour cent à 0,02 pour cent du PIB.

Le commissaire à l’économie, Valdis Dombrovskis, a souligné que ces simplifications permettront aux États membres de donner la priorité à l’assainissement des finances publiques, à la promotion de la croissance économique et à la garantie de la stabilité financière. Actuellement, neuf membres européennes, dont la Belgische, la France, l’Italie et la Pologne, font l’objet d’une « procédure de déficit excessif » pour avoir dépassé le seuil de déficit de 3 pour cent fixé par l’Union européenne.

Réduction des formalités administratives

Ces réformes fiscales s’inscrivent dans le cadre d’une initiative plus large de Bruxelles visant à réduire les formalités administratives. Rien que cette année, la Commission a proposé six paquets Omnibus visant à réduire les exigences en matière de rapports pour les entreprises dans divers secteurs, y compris la défense et la durabilité des entreprises. Quatre autres paquets de ce type sont prévus avant la fin de l’année.

Un haut fonctionnaire de la Commission a souligné la nature technique de nombreuses propositions fiscales tout en soulignant leur contribution à l’agenda global de simplification. Il a noté l’enthousiasme de la présidence danoise de l’UE pour faire avancer ce dossier.

Les gouvernements de l’UE et le Parlement européen doivent encore approuver les nouvelles règles. Les fonctionnaires ne s’attendent toutefois pas à rencontrer de difficultés à cet égard. Ils pensent que tout sera rapidement réglé.

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