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Principaux renseignements
- Le Royaume-Uni et les États-Unis ont signé un accord important visant à accélérer le développement de technologies nucléaires avancées.
- La collaboration vise à décarboniser les industries à forte intensité énergétique telles que la production de carburant pour l’aviation, la production d’hydrogène et la fabrication d’acier de pointe d’ici à 2030.
- La Russie est exclue des futures collaborations en matière de recherche et de développement nucléaires au sein du Forum international Génération IV.
Lors de la COP29 à Bakou, le Royaume-Uni et les États-Unis ont signé un accord important visant à accélérer le développement et le déploiement de technologies nucléaires avancées. Cette collaboration vise à mobiliser des milliards de livres sterling de financement combiné pour la recherche et le développement, en réunissant des institutions universitaires de premier plan et des innovateurs industriels des deux pays.
Accélérer les technologies nucléaires
Le Royaume-Uni jouera un rôle de premier plan dans ce forum, en facilitant l’échange d’informations et en veillant à ce que ces technologies nucléaires innovantes soient facilement disponibles pour des applications industrielles d’ici à 2030. Les réacteurs modulaires avancés, par exemple, ont le potentiel de décarboniser les industries à forte intensité énergétique telles que la production de carburant pour l’aviation, la production d’hydrogène et la fabrication d’acier de pointe.
Engagement mondial et initiatives nationales
Cet effort de collaboration s’aligne sur l’engagement mondial pris lors de la COP28 de tripler la capacité d’énergie nucléaire d’ici à 2050, un objectif soutenu par 31 pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni poursuit activement son programme de réacteurs nucléaires avancés, en lançant un concours pour les petits réacteurs modulaires par l’intermédiaire de Great British Nuclear, et en poursuivant le développement du projet Sizewell C.
Exclusion de la Russie des collaborations futures
En plus de favoriser le progrès technologique, cet accord exclut également la Russie des futures collaborations en matière de recherche et de développement nucléaires au sein du Forum international Génération IV. Cette décision garantit que les collaborations futures resteront axées sur la coopération mutuelle et le respect des normes de sûreté nucléaire établies.
Le nouvel accord devrait entrer en vigueur le 1er mars 2025.
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