Chypre, future présidente, insiste pour un accord de l’UE sur le financement de l’Ukraine avant la fin de l’année


Principaux renseignements

  • Les dirigeants de l’UE sont soumis à une forte pression pour obtenir un accord de financement pour l’Ukraine avant la fin de l’année
  • Une proposition concernant l’utilisation des avoirs russes gelés se heurte à des obstacles juridiques et à l’opposition de certains États membres
  • Chypre, qui assumera la présidence tournante en janvier, accorde la priorité à la recherche d’une solution à la crise financière.

Les dirigeants de l’UE sont soumis à une forte pression pour trouver un accord sur le financement de l’Ukraine avant la fin de l’année. Chypre, qui assumera la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne en janvier, a explicitement indiqué que la résolution de cette question était une priorité absolue, rapporte Politico.

Soutien financier crucial

La vice-ministre chypriote de l’UE, Marilena Raouna, a souligné l’urgence de la situation, déclarant que les dirigeants de l’UE devaient prendre une décision cruciale lors de la prochaine réunion du Conseil européen. Tout en reconnaissant la complexité des négociations concernant les besoins financiers de l’Ukraine, Raouna a exprimé sa confiance dans l’engagement de tous les États membres à trouver une solution.

Les fonctionnaires européens ont reconnu que les discussions risquaient de durer longtemps, certains suggérant qu’elles pourraient se prolonger jusqu’au week-end, malgré les demandes concurrentes qui pèsent sur l’emploi du temps des dirigeants. Le consensus est que laisser l’Ukraine à court de fonds n’est pas une solution acceptable.

Avoirs russes

L’une des principales propositions à l’étude consiste à utiliser les avoirs russes gelés pour garantir un prêt de 210 milliards d’euros destiné à soutenir le budget de l’État de Kiev et à contribuer aux efforts de reconstruction à la suite de l’invasion russe. Toutefois, la Belgique, l’Italie, Malte et la Bulgarie ont soulevé des questions juridiques, tandis que la Hongrie et la Slovaquie ont exprimé leur opposition de principe à ce projet.

Raouna a reconnu l’existence des préoccupations juridiques, mais a exprimé l’espoir que des garanties appropriées seraient mises en œuvre pour y répondre, ouvrant ainsi la voie à une décision. Elle a souligné l’importance d’explorer toutes les possibilités et les implications d’une absence d’accord.

Malgré les inquiétudes croissantes concernant les retards potentiels en cas de rejet du plan d’actifs, les diplomates restent convaincus qu’il s’agit de la seule option viable compte tenu de la réticence des États membres à emprunter directement des fonds pour l’Ukraine. (fc)

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