Principaux renseignements
- L’adhésion potentielle de Chypre à l’OTAN renforcerait la présence de l’Alliance en Méditerranée orientale.
- La Turquie s’oppose fermement à l’adhésion de Chypre en raison de son occupation du nord de l’île et de l’absence de relations diplomatiques avec la nation insulaire.
- Le président chypriote Nikos Christodoulides suggère de lier la candidature de son pays à l’OTAN à la relance des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE comme solution possible.
Chypre étudie la possibilité d’adhérer à l’OTAN, ce qui aurait d’importantes implications géopolitiques. Le président Nikos Christodoulides a engagé des discussions en coulisses avec des personnalités clés telles que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, et le chancelier allemand, Friedrich Merz.
Potentiel stratégique
La situation stratégique de Chypre en Méditerranée orientale rend son adhésion potentielle très attrayante pour l’alliance. Elle renforcerait la présence de l’OTAN dans une région cruciale pour les intérêts de sécurité mondiaux, tout en portant un coup à l’influence russe.
Lien avec l’adhésion de la Turquie à l’UE
La Turquie, membre de l’OTAN, constitue toutefois un obstacle majeur. Le pays s’est toujours opposé à l’adhésion de Chypre, la jugeant « inacceptable ». Cette position découle de l’occupation militaire de longue date de la partie nord de Chypre par la Turquie depuis 1974 et de l’absence de relations diplomatiques entre les deux parties.
Pour tenter de surmonter cet obstacle, le président Christodoulides propose une nouvelle stratégie. Notamment, lier la demande de Chypre d’adhérer à l’OTAN à la reprise des négociations d’adhésion à l’UE avec la Turquie, actuellement au point mort. Il estime que cette approche interconnectée pourrait simultanément ouvrir la voie à une résolution politique du conflit chypriote, attendue depuis longtemps. (fc)
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