La star des intelligences artificielles génératives, ChatGPT, semble avoir perdu de sa ferveur. C’est en tout cas le sentiment de plusieurs utilisateurs. Ressenti validé par son créateur, OpenAI. Mais comment expliquer cela ?

L’actualité : un an après son lancement public, ChatGPT a un petit coup de mou.

• Plusieurs utilisateurs du chatbot d’IA estiment que ChatGPT est devenu fainéant.
• L’un d’eux rapporte que l’IA lui a demandé à plusieurs reprises si elle devait poursuivre la tâche qu’il lui avait donnée, à savoir examiner un document PDF.
  • En temps normal, le bot exécute l’opération de A à Z sans rechigner.
• Un autre rapporte une expérience similaire, ChatGPT négocie pour moins travailler.
  • Lorsqu’il lui a demandé de créer un tableau CSV à 8 colonnes et 15 entrées, le bot lui aurait répondu : « En raison de l’ampleur des données, l’extraction complète de tous les produits serait assez longue. Cependant, je peux fournir le fichier avec cette seule entrée comme modèle, et vous pourrez remplir le reste des données ».
• Et ce n’est pas la version gratuite qui est pointée du doigt, mais bien la version payante, qui repose sur GPT-4.

La réaction : face à l’ampleur que prenaient les critiques, OpenAI n’a pas eu d’autre choix que de réagir. C’est ainsi que la société a indiqué sur X :

« Nous avons entendu tous vos commentaires sur le fait que GPT4 devient plus paresseux ! Nous n’avons pas mis à jour le modèle depuis le 11 novembre, et ce n’est certainement pas intentionnel. Le comportement du modèle peut être imprévisible et nous cherchons à le corriger ».

• Sans donner plus de détails sur l’origine du problème, si ce n’est le manque de mise à jour depuis près d’un mois.

Le comportement humain en cause

Pour certains, le coupable serait à chercher du côté des utilisateurs. ChatGPT serait devenu fainéant à force d’interagir avec des êtres humains.

• Le chatbot d’IA aurait copié son comportement sur celui de ses utilisateurs qui, en raison de la fin d’année, seraient plus paresseux.
  • De quoi les pousser à solliciter davantage l’IA pour des tâches plus basiques, la tirant vers le bas.
• Un développeur – démonstration à l’appui – assure que ChatGPT donnerait effectivement des résultats moins inspirés en décembre qu’en mai, par exemple, du fait qu’il a « appris » à travailler moins durant cette période de l’année.
• Attention : ce n’est qu’une théorie. Mais elle tient la route. La fin de l’année est une période particulière pour tout le monde. Outre la frénésie des fêtes, un sentiment de fin de course se fait ressentir, de sorte qu’on reporte à la nouvelle année plusieurs de nos tâches.
• Or, du fait qu’elle est nourrie des informations collectées sur des humains, l’IA pourrait être influencée par cette paresse grandissante.