Bras de fer entre les hôteliers et Airbnb sur fond de JO 2024 à Paris

La décision de prendre Airbnb parmi les plus gros sponsors met les hôteliers français en colère. Réunis en congrès, ils ont annoncé mercredi « suspendre leur participation » à l’organisation des Jeux Olympiques 2024. Le but: mettre la pression sur le Comité international olympique (CIO) qui a pris cette décision.

« Les hôteliers vont suspendre leur participation à l’organisation des JO 2024 », a déclaré à l’AFP Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) en marge du 67e Congrès de l’organisation qui se tient jusqu’à jeudi à Biarritz et dont les membres avaient auparavant dénoncé un partenariat « totalement irrespectueux envers les professionnels de l’hôtellerie ».

Il s’exprimait en marge du 67e Congrès de l’organisation qui se tient jusqu’à jeudi à Biarritz et dont les membres avaient auparavant dénoncé un partenariat « totalement irrespectueux envers les professionnels de l’hôtellerie » très impliqués dans la phase préparatoire de Paris-2024. « Déjà, la plateforme rechigne à transmettre la taxe de séjour avec des adresses claires et des contribuables identifiés comme la loi l’y oblige, à compter du 1er janvier », a ajouté M. Duc.

L’arrivée du géant de la location de logements entre particuliers parmi les principaux sponsors du Comité international olympique (CIO) a suscité la polémique lundi.

« Authentique et durable »

Mais Airbnb avait estimé plus tôt mercredi que « cet accord historique vise à permettre aux villes hôtes d’accueillir les Jeux de manière plus locale, authentique et durable ».

Rappelant avoir déjà soutenu les Jeux olympiques de Rio 2016 et les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 en tant que sponsor national, la plateforme affirme que ses « valeurs sont en phase avec celles du mouvement olympique », dans une déclaration transmise à l’AFP.

Ce contrat qui court jusqu’en 2028, évalué par des médias spécialisés à environ 500 millions de dollars (450 millions d’euros), permettra à la plateforme d’afficher sa marque aux abords des sites de compétition à Paris.

Source: Belga.

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