Principaux renseignements
- BMW s’attend à ce que son bénéfice avant impôts reste stable à près de 11 milliards d’euros en 2025, même avec les droits de douane américains sur les importations d’automobiles.
- L’importante présence manufacturière de l’entreprise aux États-Unis et son modèle commercial robuste lui permettent d’atténuer efficacement l’impact des droits de douane.
- Malgré une baisse de 32 pour cent du bénéfice avant impôt au cours du deuxième trimestre, BMW maintient ses prévisions pour l’ensemble de l’année en raison de la demande soutenue pour ses véhicules haut de gamme.
Malgré une baisse de 32 pour cent du bénéfice avant impôt au cours du deuxième trimestre et l’impact des droits de douane américains, BMW reste confiant dans ses prévisions pour l’ensemble de l’année. Le constructeur automobile allemand attribue sa résistance à sa présence manufacturière significative aux États-Unis, sa plus grande usine au monde, ce qui le positionne favorablement par rapport à ses concurrents.
Résilience de BMW face aux tarifs douaniers
BMW prévoit que le bénéfice avant impôt pour 2025 restera conforme au chiffre de l’année précédente, soit près de 11 milliards d’euros, malgré la mise en œuvre des droits de douane américains sur les importations automobiles après la publication de ses prévisions initiales en mars. L’entreprise prévoit également une marge EBIT pour son segment automobile comprise entre 5 pour cent et 7 pour cent.
Selon Walter Mertl, directeur financier de BMW, le modèle d’entreprise robuste de la société, qui comprend des véhicules haut de gamme populaires, une compétitivité mondiale et une grande résilience, lui permet d’atténuer efficacement l’impact des droits de douane. Il a également souligné que le contrôle financier précis de BMW et l’optimisation de ses structures de coûts étaient des facteurs clés pour atteindre ses objectifs financiers.
Impact tarifaire anticipé
BMW reconnaît que des négociations tarifaires sont en cours et prévoit la mise en œuvre de certaines mesures d’atténuation. L’entreprise estime un impact lié aux tarifs d’environ 1,25 point de pourcentage sur la marge bénéficiaire de son segment automobile en 2025, contre environ 1,5 point de pourcentage au cours du premier semestre de l’année.
Bien que le bénéfice avant impôt ait diminué de 32 pour cent pour atteindre 2,6 milliards d’euros au deuxième trimestre en raison des fluctuations monétaires et d’une baisse des ventes en Chine (en baisse de 15,5 pour cent au premier semestre), les résultats ont légèrement dépassé les attentes des analystes. La marge EBIT de la division automobile a atteint 5,4 pour cent, manquant de peu les prévisions des analystes mais restant dans la fourchette visée de 5 pour cent à 7 pour cent.
Perspectives positives pour la demande future
BMW prévoit une augmentation de la demande sur différents marchés en 2025, alimentée par une stabilisation de l’inflation et des réductions potentielles des taux d’intérêt. L’entreprise prévoit le maintien d’une forte concurrence et une croissance substantielle en Chine, en particulier dans les segments de véhicules à bas prix.
Malgré les risques potentiels liés à la politique commerciale des États-Unis et aux contre-mesures d’autres pays susceptibles d’entraîner un ralentissement du développement économique mondial, BMW maintient ses prévisions pour l’ensemble de l’année en raison de la demande soutenue pour ses véhicules haut de gamme. La société prévoit une croissance modeste des ventes et une légère augmentation de la part des véhicules entièrement électriques dans ses livraisons. (uv)

