Principaux renseignements
- Le géant minier australien BHP a mis fin à ses tentatives de rachat d’Anglo American après plusieurs offres infructueuses.
- BHP se concentrera désormais sur la croissance organique plutôt que sur les acquisitions à grande échelle.
Le géant minier australien BHP a retiré son offre de rachat d’Anglo American, mettant ainsi fin aux spéculations sur une fusion minière à grande échelle. Après plusieurs offres infructueuses, BHP a officiellement renoncé à l’entreprise, arguant qu’il souhaitait se concentrer sur sa propre stratégie de croissance.
Révision de la stratégie de BHP
La décision de BHP fait suite au rejet répété des offres de la société par le conseil d’administration d’Anglo American, qui estimait qu’elles sous-estimaient le potentiel futur d’Anglo American. La dernière tentative s’est soldée par un rejet rapide il y a quelques semaines seulement, ce qui a conduit BHP à revoir sa stratégie.
Bien que BHP reconnaisse les avantages potentiels d’une fusion, elle affirme avoir confiance en sa propre capacité à réaliser une croissance organique significative. Cette décision témoigne d’une approche plus conservatrice, privilégiant une expansion régulière plutôt que des acquisitions à grande échelle.
Anglo American
Le retrait de BHP est conforme aux dispositions du Takeover Code, qui interdit à BHP de faire une nouvelle offre pendant six mois, sauf circonstances particulières. Parmi les facteurs susceptibles de relancer l’opération, citons l’approbation par le conseil d’administration d’Anglo American ou l’arrivée d’un soumissionnaire concurrent.
Pour l’instant, cette décision permet à Anglo American de poursuivre ses propres plans de restructuration, notamment une éventuelle fusion avec la société canadienne Teck Resources. La fusion proposée, d’une valeur estimée à plus de 40 milliards d’euros, illustre la consolidation continue au sein de l’industrie minière. (jv)
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