Alors que la formation du gouvernement Arizona risque de patiner, le formateur Bart De Wever (N-VA) met tout en œuvre pour sauver la situation. Mercredi, une dernière tentative est prévue.

Dans l’actualité : Les cinq partis négociateurs se réuniront mercredi pour voir si la situation peut encore être sauvée.

• Après l’explosion de Georges-Louis Bouchez (MR) et le rejet de la taxe sur les plus-values par son parti, toute la formation gouvernementale est en péril. Le formateur De Wever a convoqué N-VA, Vooruit, cd&v, MR et Les Engagés pour mercredi afin de déterminer si cela en vaut encore la peine.
• La réunion est décrite comme étant celle de la dernière chance. Cependant, peu d’optimisme semble régner. Le retournement opéré par Bouchez semble difficile à inverser, selon les observateurs. Le mot-clé est l’incrédulité. Tandis que Vooruit, cd&v et Les Engagés ont toujours estimé que les notes de De Wever étaient trop à droite, Bouchez considère maintenant le texte comme trop à gauche.
  • Non seulement les remarques adressées à Vooruit attirent l’attention, mais aussi celles de Bouchez à De Wever. Ainsi, il aurait qualifié De Wever de « petit garçon » lors de la réunion nocturne de dimanche. Pourtant, Bouchez n’avait jusque-là que des éloges pour l’approche de De Wever.
• Parallèlement, il est largement question de la possibilité qu’Open Vld prenne la place de Vooruit. Si Bouchez maintient sa position, il pourrait exclure les socialistes des discussions. Si Conner Rousseau (Vooruit) et les siens constatent que cela ne sert plus à rien, ils pourraient se retirer. Le fait que cette possibilité soit discutée parmi les partenaires de négociation indique que la confiance est complètement rompue.
• Sammy Mahdi (cd&v) et Maxime Prévot (Les Engagés) préféreraient une autre issue. Les Engagés ont déjà exprimé publiquement leur souhait de garder Vooruit à bord. Les deux partis espèrent « réconcilier la gauche et la droite », écrit De Tijd. Ils soutiennent également la taxe sur les plus-values que Bouchez rejette maintenant, mais espèrent une solution « si tout le monde contribue ».

Pression sûr Bart De Wever

À suivre : L’aventure pourrait bientôt se terminer pour Bart De Wever.

• Selon De Standaard, De Wever considère la réunion avec les négociateurs comme une dernière chance. Jeudi soir, il devra à nouveau faire un compte-rendu au roi Philippe. Arriver à cette rencontre les mains vides n’a aucun sens, selon le journal.
• La date limite stricte a été fixée après des discussions entre De Wever et le palais. Avec trois jours supplémentaires, De Wever maintient la pression sur lui-même. Son objectif reste de parvenir à un accord gouvernemental et un plan budgétaire avant le 20 septembre.
• Si tout échoue, De Wever pourrait être amené à rendre sa mission au roi. Le roi Philippe devrait alors probablement nommer une nouvelle personne pour examiner comment sauver la situation.
• Cela pourrait ainsi ouvrir la voie à Open Vld. Mais par miracle, il existe aussi encore une chance que les négociateurs parviennent à trouver un accord. Mahdi l’espère vivement, comme il l’a écrit sur Instagram : « Je ne peux que espérer que nous trouverons un accord dans les jours à venir ».