Le roi Philippe accepte la démission de Bart De Wever en tant que formateur et lance une consultation

Bart De Wever (N-VA) a présenté sa démission en tant que formateur après l’échec des discussions sur la formation d’un nouveau gouvernement. Le roi a accepté sa démission et entamera maintenant de nouvelles consultations avec les cinq partis négociateurs.

Dans l’actualité : Le roi doit reprendre les discussions depuis le début.

  • « Le formateur Bart De Wever a fait rapport au Roi et lui a présenté sa démission. Le Roi a accepté sa démission et entame demain des consultations avec les présidents des cinq partis associés aux négociations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement », a annoncé le Palais royal.
  • L’entretien entre le roi Philippe et De Wever a duré environ une heure et demie. Dès l’après-midi, il était devenu clair que De Wever allait présenter sa démission. Les discussions ont échoué en raison d’un conflit sur la taxe sur les plus-values des actions. Aucun dialogue n’a pu reprendre entre les cinq partis.
  • Les différents présidents de parti ont tous réagi avec déception. Vooruit a blâmé le MR, tandis que le MR estime qu’un équilibre doit être trouvé.
  • La réaction du roi montre qu’il continue à insister pour une solution impliquant la N-VA, Vooruit, cd&v, MR et Les Engagés. En reprenant les discussions avec les présidents de parti, il espère identifier les obstacles.
    • Ensuite, le roi devra désigner une nouvelle personne pour avancer dans les négociations. En fonction de la gravité des désaccords, cela pourrait être un informateur, un explorateur royal ou un mandataire spécial.
    • Georges-Louis Bouchez, le président du MR, pourrait être mis à l’honneur. Cela semble logique, puisqu’il a été à l’origine de la rupture des discussions. C’est ce que le roi Philippe devra évaluer : si la confiance est vraiment brisée, il pourrait confier la mission à une personne moins polarisante.

Bart De Wever redevient principalement président

La réaction : Bart De Wever s’est d’abord abstenu de tout commentaire. Après avoir rencontré le roi Philippe, il a finalement réagi.

  • « Malheureusement, le formateur a constaté aujourd’hui qu’il n’était pas possible de parvenir à un accord sur le contenu global de la supernote et des tableaux budgétaires qui l’accompagnent », a déclaré De Wever.
  • Le rôle de formateur est abandonné, et celui de président reprend, comme le montre son discours. « En tant que président de la N-VA, Bart De Wever reste convaincu de la nécessité d’un véritable gouvernement de redressement et de réforme pour protéger la prospérité flamande et éviter des sanctions européennes en raison de la dérive budgétaire fédérale », peut-on lire dans son communiqué. C’est une position que De Wever a soulignée tout au long de la campagne électorale.
  • De Wever conclut en « remerciant également les autres partis et tous les collaborateurs pour le travail acharné ».
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