Principaux renseignements
- Bart De Wever plaide en faveur de liens plus étroits entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg par le biais d’une « union intime ».
- Il estime que l’article 350 du traité sur l’Union européenne permet une intégration plus poussée et profite au bien-être économique et à la position internationale des trois pays.
- De Wever propose également de renforcer la cohésion de l’UE en matière de commerce intracommunautaire et de politique migratoire.
Bart De Wever, le Premier ministre belge, a prononcé un discours lors de la conférence HJ Schoo à Amsterdam, plaidant en faveur de liens plus étroits entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Il estime qu’une « union intime » entre ces pays du Benelux est essentielle pour leur avenir collectif.
Benelux
De Wever a souligné le potentiel important de l’article 350 du traité de l’UE, qui permet de renforcer la coopération entre les pays du Benelux. Il a insisté sur le fait que cette disposition devrait être au cœur de l’approfondissement de leur intégration, estimant qu’elle bénéficierait au bien-être économique et à la position internationale des trois pays.
Réfléchissant à l’histoire, De Wever a rappelé la brève période pendant laquelle les Pays-Bas et la Belgique ont existé en tant que nation unique (le Royaume-Uni des Pays-Bas) entre 1815 et 1839. Bien que cette union se soit finalement dissoute à la suite d’un soulèvement belge en 1830, il a souligné la persistance des liens culturels et linguistiques entre les deux régions.
Réforme de l’UE
Au-delà du cadre du Benelux, De Wever a également plaidé en faveur d’une Union européenne plus unifiée. Il a souligné l’importance de renforcer le commerce intérieur et d’harmoniser les politiques migratoires, arguant que leur marché commun est crucial pour la prospérité économique. Il a plaidé en faveur d’un marché des capitaux et des services plus intégré afin de favoriser une efficacité et une concurrence accrues.
De Wever s’est dit préoccupé par l’approche actuelle en matière d’asile et de regroupement familial en provenance de l’extérieur de l’UE, soulignant la contribution limitée des travailleurs non européens à la main-d’œuvre. Il a proposé de passer à une « migration sélective de la main-d’œuvre », qui accueillerait des personnes qualifiées venant d’au-delà des frontières de l’UE, ce qui profiterait en fin de compte à la fois aux nouveaux arrivants et aux économies d’accueil.

