Principaux renseignements
- Barcelone réduira son nombre de terminaux de croisière de sept à cinq d’ici 2030.
- La ville prévoit d’investir 185 millions d’euros dans la modernisation de son infrastructure portuaire.
- Barcelone vise à promouvoir un modèle plus durable pour le tourisme de croisière dans la ville.
Barcelone, aux prises avec les effets négatifs d’un tourisme de croisière excessif, apporte des changements majeurs à son infrastructure portuaire. La ville souhaite freiner la croissance incontrôlée du tourisme de croisière tout en promouvant un modèle plus durable.
Dans le cadre d’un nouvel accord entre le conseil municipal de Barcelone et le port de Barcelone, le nombre de terminaux de croisière passera de sept à cinq d’ici à 2030. Cela se traduira par une réduction de 16 pour cent de la capacité quotidienne de Barcelone en matière de croisières. Les terminaux A, B et C du quai Adossat sont obsolètes. Ils seront démolis et remplacés par un nouveau terminal public d’une capacité de 7 000 passagers. Cette nouvelle installation donnera la priorité aux croisières au port d’attache et aux navires de plus petite taille, tandis que le port comptera également quatre terminaux privés.
Investissements dans les infrastructures
Le projet de réaménagement nécessite un investissement de 185 millions d’euros. La ville consacre 50 millions d’euros à l’amélioration d’une section de 610 mètres du quai, où se trouvaient les terminaux A et B. Cette rénovation permettra notamment d’installer des systèmes d’alimentation à quai pour les navires de croisière. Cette rénovation réduira les émissions et permettra à Barcelone de répondre aux exigences de l’UE en matière d’alimentation électrique à quai d’ici à 2030.
Malgré les avantages économiques générés par l’industrie des croisières (1 milliard d’euros par an et 562 millions d’euros de contribution directe au PIB de la Catalogne), Barcelone reconnaît la nécessité d’une approche plus équilibrée du tourisme maritime. La ville cherche des moyens d’encourager les croisiéristes à prolonger leur séjour à terre. Elle entend ainsi atténuer les effets du surtourisme.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!